La rêveuse d’Ostende

by

de Éric Emmanuel Schmitt

La rêveuse d'Ostende Eric Emmanuel Schmitt

Pour guérir d’une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende. Sa logeuse, une vieille dame solitaireet mystérieuse,  Emma Van A., se confie peu à peu à lui et un soir, finit par lui avouer son grand secret : une étrange et incroyable passion amoureuse. Fiction ou réalité ?

Cinq histoires – « La rêveuse d’Ostende », « Crime parfait », « La guérison », « Les mauvaises lectures », « La femme au bouquet » – où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l’imagination dans nos existences.

J’ai toujours un rapport très inattendu avec les recueils de nouvelles. Je vais adorer sans aucune retenue ou au contraire n’y trouver aucun intérêt… en bloc…

Ce recueil me faisait de l’oeil, d’abord parce que depuis que j’ai découvert EES, je n’ai encore jamais été déçue… et ensuite pour le thème que la quatrième de couverture abordait : l’imaginaire dans nos vies !

« La rêveuse d’Ostende », première nouvelle du recueil, reste la plus belle. Emma a t-elle vécu cet amour passionnel ou l’a-t-elle rêvé sa vie entière ? Amour, passion, souvenirs, imagination, tout s’emmêle pour notre plus grand plaisir à la lecture.

« Crime parfait » m’a aussi beaucoup plus. Comment un couple apparemment parfait devient une imposture aux yeux de la femme du fait d’une remarque inopportune… C’est édifiant, et quasiment possible !

« La guérison » montre l’évolution d’une jeune femme timide et bourrée de complexes vers une femme consciente d’elle même et de son pouvoir de séduction. Si son manque de confiance venait de la façon dont elle se voyait dans les yeux de sa mère, sa nouvelle personnalité éclot grâce à un malade aveugle qui l’imagine… Intéressant…

« Les mauvaises lectures » est surprenant. Mais qui n’a pas un jour passé une nuit blanche, par peur de fermer les yeux, suite à la lecture d’un thriller aussi éprouvant pour les nerfs que passionnant ?

« La femme aux bouquets » est une nouvelle extrèmement courte et ne présente à mes yeux que peu d’intérêt. Si l’imagination est présente encore une fois, ses effets ne sont pas suffisamment mis en valeur et l’ensemble reste en dessous des 4 premières nouvelles.

Je pourrais en écrire des tartines, moi qui vit dans mes rêves la plupart du temps ! Le moins qu’on puisse dire est que ces courtes histoires font une large place à l’imagination. Alors bien sûr, on pourra taxer certains personnages de crédulité, voire même le lecteur mais le message reste extrêmement intéressant… L’imagination est très puissante dans nos vies. Qui peut dire quelle est la véritable part qu’elle a dans nos décisions les plus simples en apparence…

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10 Réponses to “La rêveuse d’Ostende”

  1. Serena Says:

    Je pense que ce livre pourrait me plaire, j’ai envie de le lire en tout cas 🙂

  2. Anne Sophie Says:

    j’aime pas trop les nouvelles, mais comme c’est du EES, je note 🙂

    • Cath Says:

      Je ne suis pas non plus une grande adepte mais je ne les fuis pas… Les très courtes ne me plaisent pas, j’aime pouvoir « m’installer »… et j’ai pu le faire dans les 3 premières 😉

  3. lasardine Says:

    je le lirais, c’est sûr, j’adore cet auteur!! 😀

  4. Berlingotte Says:

    J’ai bien aimé. C’est léger et facile à lire, mais ça emporte dans le rêve et la douceur.
    J’aime bien les nouvelles…quand c’est bien ficelé. Et c’est le cas!

  5. Pauline Says:

    Bon, il faut que je tente!!!
    J’ai bien aimé les nouvelles de Concerto à la mémoire d’un ange.

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