par Mary-Ann Schaffer et Annie Barrows
Ce sera notre premier livre puisque c’est en parlant de celui-ci que cette idée de co-blog est venue…
Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet de roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil des lettres qu’elle échange avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis : un étrange club de lecture inventé pour tromper l’occupant allemand, le « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates »… Aussi fantasque que son titre, drôle, tendre et incroyablement attachant : un premier roman comme on en a pas vu depuis longtemps et qu’on a hâte de passer de main en main.
Très bon livre… J’ai vraiment beaucoup aimé.
Choisi sur recommandation des copines VVVettes… et parce que le titre me parlait (j’ai toujours eu un faible pour les titres farfelus ou juste spéciaux).
Ce qui m’a plus… La constitution du livre… qui est fait d’un ensemble de lettres : ça donne un rythme particulier au roman et ça m’a beaucoup plus.
Ajoutons en plus beaucoup d’humour (à l’anglaise), de l’émotion, un contexte historique plutôt intéressant et les Iles anglo-normandes (bin oui, ça me rappelle des souvenirs 😉 …) et hop, ça donne un bouquin que je vais conseiller autour de moi !
Étiquettes : patate littéraire, roman épistolaire
30 mars 2010 à 6:10 |
Moi aussi j’ai devore ce livre durant l’ete (en anglais) cadeau d’une autre VVVette! 🙂
J’ai beaucoup aime la version originale, ca m’a permis d’apprendre du vocabulaire un peu ancien, mais aussi au combien British. J’avais l’impression d’entendre la mere de mon copain parler.
J’etais bien triste de terminer le livre et de devoir abandonner ce groupe d’amis.
31 mars 2010 à 3:04 |
J’ai aussi beaucoup aimé ce livre. Je l’ai lu en un jour. Un jour pour moi, en compagnie de tous ces personnages attachants, sur cette île que j’aurais envie de visiter, et à travers ces vies qui me sont devenues chères entre ces chassés-croisés de lettres.
Comme Marje, j’étais bien triste en refermant le bouquin.
Comme j’aurais aimé faire partie de ce cercle littéraire d’amateurs de tourtes aux épluchures de pomme de terre!
1 avril 2010 à 2:36 |
Question, les filles…
Avez-vous senti le fait qu’il y ait deux auteures ?
C’est la deuxième fois que je lis un bouquin à « deux entrées »… La première fois (en fait c’est une série, Claude Izner…), je trouvais ça bizarre des fois mais je ne sais pas si c’était dû à la double écriture…
Et là, je m’en suis acheté un nouveau avec deux auteurs, encore !!
8 avril 2010 à 4:08 |
Non, pas vraiment senti cette écriture à 4 mains. En fait, je me suis demandée qui avait fait quoi, comment cela se passe quand on écrit à deux, etc. Peut-être se sont-elles partagé les personnages, de façon à bien différencier les personnalités. Sans doute est-ce plus facile dans ce genre, épistolaire, puisque plusieurs points de vue sont automatiquement présents.
J’avais lu du Boileau-Narcejac plus jeune…du polar à 4 mains!
8 avril 2010 à 9:01 |
Ah j’avais oublié Boileau-Narcejac, c’est vrai…
Tu as raison, avec les lettres, ça doit être plus « facile »…
13 avril 2010 à 12:40 |
Je viens de le relire…toujours aussi savoureux!
13 Mai 2010 à 5:40 |
un énorme coup de coeur pour moi ! j’ai adoré
12 août 2011 à 2:14 |
Je suis totalement sous le charme de ce livre ! Il est touchant, poignant et le ton terriblement juste…
Je trouve que c’est un livre qui s’intéresse beaucoup au genre humain : un véritable coup de cœur !