Les grandes espérances du jeune Bedlam

by

de George Hagen

Les grandes espérances du jeune Bedlam George Hagen

Ni ses origines obscures, ni son enfance passée dans les misérables faubourgs de Londres n’ont entamé l’optimisme de Tom Bedlam. A la mort de sa mère, un mystérieux bienfaiteur offre de payer ses études. Pour un gamin plus habitué à la débrouille et à l’usine, l’occasion est trop belle. Du lugubre pensionnat de Hammer Hall jusqu’aux confins de l’Empire britannique, Tom poursuit son apprentissage de la vie, mais n’en reste pas moins hanté par un passé morcelé. Orages, coups du sort, révélations, l’aventure familiale continue au fil d’existences ballottées par la marche irréversible du siècle… Après La Famille Lament, George Hagen réussit, une fois de plus, à créer des personnages drôles et désarmants, qui n’en finiront pas de nous hanter.

J’ai ouvert avec plaisir ce livre de Hagen, que j’avais découvert avec la famille Lament l’année dernière.

Je n’ai pas été déçue par cette lecture, loin de là.

Pour tout dire, j’ai appris  l’existence de ce livre chez George. Il m’avait attiré en tout premier lieu à cause l’allusion non masquée aux grandes espérances de Dickens, que j’aime beaucoup (et qui me poursuit un peu ces temps-ci, c’est marrant 😉 ). La quatrième de couverture laisse sous-entendre un lien très fort entre ces deux livres (mystérieux bienfaiteur, orphelin, etc…). L’éditeur y est allé un peu fort vu que le bienfaiteur n’est jamais mystérieux et qu’il y en a deux… mais bon, passons…

Tout au long du livre, nous suivons Tom Bedlam de son enfance vers 1870 jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale. Vivant seul avec sa mère, ouvrière modèle et exploitée dans une fabrique de porcelaine des faubourgs populeux de Londres, Tom est un jeune garçon débrouillard et ambitieux. A la mort de sa mère, il est envoyé en pensionnat (par le bienfaiteur mystérieux qui ne l’est pas..) puis part faire des études de médecine en Écosse. Devenu médecin, il partira pour l’Afrique du Sud et fondera une famille.

J’ai énormément aimé la progression de Tom, sa volonté inébranlable de ne jamais tomber sous la coupe de son père, et de tout faire pour ne jamais devenir un autre William Bedlam. Tous les personnages qui l’entourent sont attachants. Sa mère « trop bonne », la famille Limpkit dont Audrey bien entendu, Lizz, même William, son père, égoïste et opportuniste… Ses enfants sont de petits chefs d’œuvre 😉

En parallèle , il est très intéressant de voir l’Histoire en marche… L’évolution des femmes dans la société, la guerre des Boers, la progression du conflit mondial sont évoqués avec une vision très intéressante.

Une lecture très sympathique pour moi, une belle saga familiale… Je vais définitivement continuer de suivre les sorties de Hagen…

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