Le goût du bonheur : Adélaïde

by

de Marie Laberge

Avril 1942. Où seront-ils tous quand cette guerre prendra fin ? Où seront les enfants de Gabrielle et d’Edward ; Adélaïde la sauvage attachante, Fabien, Béatrice, Rose et Guillaume ? Qu’est ce qui restera de ce monde a jamais bouleversé ? Qui aura gagné ou perdu ? Hitler semble si fort et les combats si vains…

La fureur qui parcourt ce deuxième volet de la grande trilogie du Goût du bonheur n’est pas seulement celles des nations qui se lancent l’une contre l’autre, c’est aussi celle du désir. Et Marie Laberge sait comme personne trouver les mots pour décrire ce désir, impérieux, complexe, contradictoire. Avec une audace et une lucidité qui n’appartiennent qu’à elle, elle nous fait pénétrer, les yeux grand ouverts, dans ces abimes qui s’ouvrent au cœur des personnages.

Second tome de la Trilogie du Bonheur, après Gabrielle, Adélaïde suit, comme son titre l’indique, la fille de Gabrielle dans sa vie de jeune adulte : amante, épouse et mère passionnée mais également femme d’affaire, et femme engagée.

Ce second tome ne déçoit pas du tout ! Il continue dans la même veine que le premier à suivre les membres de la famille Miller et toutes les pièces rapportées, famille proche et amis.

C’est Adélaïde qui est le personnage central bien évidemment. Si semblable physiquement à sa mère mais si différente dans le tempérament, c’est un plaisir de la suivre. La période où nous nous trouvons est passionnante elle-aussi. La guerre fait rage en Europe et le Canada envoie ses hommes en Angleterre, et de là vers le continent européen. J’ai beaucoup aimé cette description de la guerre vue par les femmes. L’auteure décrit de façon virulente tous les aspects de l’attente et du deuil, elle s’attarde aussi sur le retour des hommes et le choc de revenir à la vie normale après les horreurs vécues par la plupart.

Puis c’est l’après-guerre, la frénésie, la recherche des plaisirs et le renouveau de l’industrie, avec cette fois-ci les femmes au travail.

C’est un ouvrage très riche en évènements, beaucoup plus mouvementé que Gabrielle. La violence est ultra-présente, la passion aussi.

Le dénouement s’annonce, se soupçonne, mais se révèle saisissant et ouvre la porte au troisième tome, que je vais me dépêcher d’aller acheter !

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2 Réponses to “Le goût du bonheur : Adélaïde”

  1. Kikine Says:

    Ce livre a été mon préféré des 3. Celui que j’ai le moins aimé est le 3ème mais je te souhaite une agréable lecture.

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