Miserere

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de Jean-Christophe Grangé

Miserere Jean Christophe Grangé

CE SONT DES ENFANTS. ILS ONT LA PURETÉ DES DIAMANTS LES PLUS PARFAITS. AUCUNE OMBRE. AUCUNE INCLUSION. AUCUNE FAILLE. MAIS LEUR PURETÉ EST CELLE DU MAL.

C’est toujours un piège d’ouvrir un roman de Jean-Christophe Grangé. On se dit qu’on va juste en humer les premières pages et puis, bing !, en un clin d’oeil, vous voilà pris au piège, cramponné au fort volume qui fi le à cent à l’heure. AL. F., Livres Hebdo.

Il y a là de quoi leurrer les plus éprouvés des lecteurs de Grangé. Et assez d’ombre pour les contenter. Alexis Brocas, Le Figaro Magazine.

J’ai acheté ce livre à la gare en attendant un train, comme ça, spontanément, sans même lire la 4ème de couverture, juste sur un coup de tête parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un Grangé.

Dès le début, j’ai aimé la présentation des deux personnages principaux : l’arménien et le russe. Qualificatifs pratiques puisqu’ils permettent d’éviter des répétitions de noms tout au long d’une page, mais aussi parce qu’ils campent tout de suite les deux personnages chacun dans sa singularité. Ils ont chacun un secret, mais ce n’est que vers la fin de l’histoire qu’ils seront dévoilés au lecteur.

Avez-vous regardé l’image sur la couverture ? J’avais lu plus de la moitié du livre quand j’ai pris la peine de vraiment la regarder et que l’étrange mélange abstrait de noir et de bleu s’est transformé en image précise. Avant je ne voyais que des formes floues qui selon ma logique devaient être en rapport avec la drogue qui joue aussi un rôle important. Après le déclic visuel, le Mal devenait bien plus présent et dérangeant !

Le sujet du livre est bien sûr terriblement cruel, on s’en doute, mais on ne veut pas y croire. Il s’agit d’enfants, d’enfants chantant dans des chorales d’église. Où peut donc être le mal dans un tel contexte ? Ah, la première piste est facile : église catholique + jeunes garçons…Trop facile. Ce mal existe, chez Grangé aussi, mais on passe rapidement à un mystère bien plus grand qui entoure ces petits chanteurs à la voix si pure.

Si vous aimez Grangé, je vous le conseille, sinon, âme sensible s’abstenir. Les descriptions sont très détaillées et l’imagination de l’auteur nous laisse une fois de plus sans voix devant de telles atrocités.

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3 Réponses to “Miserere”

  1. Cath Says:

    Je n’ai jamais tenté Grangé car j’ai toujours lu que c’était assez éprouvant comme lecture… Je ne sais pas si j’y arriverais !

  2. Berlingotte Says:

    J’avais beaucoup aimé les Rivières Pourpres…depuis, je suis assez déçue (pourtant, je finis par les lire 🙂 ). Je trouve que c’est de plus en plus mystico-délirant.

  3. Nelfe Says:

    J’adore Grangé et « Le serment des limbes » fait parti de mes romans favoris de l’auteur. Je l’ai lu à sa sortie et aujourd’hui encore je l’ai très bien en mémoire.
    Je ne suis pas une adepte de la relecture, sinon je l’aurai déjà relu 🙂
    Mon avis? http://cafardsathome.canalblog.com/archives/2008/12/21/11824665.html

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