La nuit interdite

by

de Thierry Serfaty

La nuit interdite Thierry Serfaty

Une nuit sans fin. Un homme hanté par le souvenir de sa femme et de son enfant sauvagement assassinés. Et par l’image, obsédante, d’un visage qui disparaît inexorablement de sa mémoire, celui de l’assassin. Bientôt, il n’en restera plus rien. Sauf si l’on empêche cet homme, le seul témoin du drame, de sombrer dans un sommeil aussi profond que l’oubli, aussi dangereux que la mort qui le guette. Car la proie, désormais, c’est lui.

J’ai découvert Thierry Serfaty l’année dernière avec « Le Sang des Sirènes »… que j’avais beaucoup aimé. En farfouillant sur internet, je suis tombée sur celui-ci que j’ai assez rapidement commandé.

Encore une fois, un livre palpitant. Nous sommes dans l’univers médical, il est question de psychothérapie et d’étude du sommeil. Laurent a perdu sa femme et sa fille, toutes deux assassinées. Le visage de leur assassin est dans sa mémoire et s’efface petit-à-petit, dans son sommeil.

Les connaissances scientifiques et médicales de Serfaty nous entraînent dans les méandres de la recherche scientifique liée au sommeil et à son impact sur la santé mentale des individus.

L’intrigue va à un bon rythme, le suspens est là, nous sommes dans une course contre la montre contre l’endormissement. Les personnages sont plutôt bien campés : le commissaire et ses propres démons internes, Eva est très attachante, Laurent, artiste paumé et névrotique aussi.   Le dénouement est intéressant et pas trop prévisible. J’aurais peut-être apprécié de fouiller d’avantage dans les démons du commissaire Flamand, mais de ce côté-là, on reste un peu sur notre faim… (A moins que l’auteur ne veuille le faire revenir prochainement ??)

Anyway… Thierry Serfaty va définitivement rester dans la liste des auteurs que j’aime !

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Une Réponse to “La nuit interdite”

  1. Berlingotte Says:

    Je peine à le terminer. Je trouve que c’est verbeux, surtout côté médical (je peux plus lire « attendez, je vais vous expliquer… »)
    Bon, me reste que quelques pages.

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