Agônia

by

de Thierry Serfaty

Le Maître du Fight, un dangereux psychopathe, ne fera plus de victimes dans l’Institut de soins pour enfants phobiques. Erick Flamand et sa femme, Laura, qui l’ont neutralisé, n’ont qu’un tort : s’en réjouir, et croire que leur nièce Léa y sera en sécurité… Quand un disciple dépasse son maître sur l’échelle du mal, et que les pièges se referment sur lui, Erick n’a plus le choix : pour terrasser le monstre, il va devoir se battre sur tous les fronts… jusqu’à défier ses propres démons.

Troisième roman d’un cycle sur la manipulation mentale, Agônia apporte quelques explications aux questions que le lecteur avait pu se poser au cours des deux premières enquêtes. Mais laisse aussi à la place à un fort probable quatrième 🙂

J’avais vraiment aimé les deux premiers tomes de ce cycle, La nuit interdite et Peur. Nous sommes toujours dans le registre de la phobie, et l’enquête que l’on croyait résolue ne l’est pas ! Le Maître a des disciples qui prennent sa relève et laissent présager de nouvelles victimes dans des circonstances aussi horribles que précédemment.

Depuis le début du cycle, je me suis attachée aux deux personnages principaux : Erik Flamand et sa femme Laura, mais aussi à certains personnages secondaires. J’ai eu plaisir à les retrouver dans ma lecture et à en apprendre encore d’avantage sur eux.  Laura et Marina notamment sont un peu plus fouillées et de manière intéressante. Erik nous laisse toujours sur notre faim, bien que plusieurs faits soient dévoilés. Le grand absent est Laurent qui fait figure de marionnette à mon grand regret.

Mon premier bémol vient cette fois-ci de certaines descriptions notamment des caractéristiques physiques de Laura. On aura bien compris depuis La nuit interdite qu’elle est d’une grande beauté, et c’est okay 🙂 Mais il me semble que mentionner toujours et encore l’étonnement de son entourage devant tant de beauté devient un peu lassant… J’aurais préféré voir développer le côté intérieur encore plus, car elle n’est pas juste belle Laura…Elle porte pas mal de complexités en elle, qui sont plutôt prometteuses pour ce type d’intrigues…

Mon second bémol vient du dénouement un peu rapide cette fois-ci…Si la teneur des rebondissements est intéressante et apporte vraiment un plus à l’intrigue, je suis restée sur ma faim quant à la facilité avec laquelle l’un des derniers arrive (impossible d’en parler sans dévoiler bien trop 🙂 ).

Dans l’ensemble, je reste vraiment contente de ces enquêtes, et espère que Erik et Laura reviendront pour clore ce cycle prochainement.

Ah oui, et puis je viens de découvrir tout à fait par hasard que Thierry Serfaty est en fait l’auteur de Oskar Pill, une série jeunesse qu’il écrit sous le nom de Eli Anderson. Je sais ce qui me reste à faire 😀 😀

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