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Un parfum de cèdre

18 juillet 2011

de Ann-Marie MacDonald

Un parfum de cèdre ann Marie MacDonald

Une famille hors du commun : mère morte trop jeune, ne laissant derrière elle qu’un tenace parfum de cèdre, père conduit aux pires excès par un amour débordant et quatre enfants, de la sainte nitouche à la fille perdue, liées entre elles par des secrets qui se dévoileront un à un. Ce roman est aussi le portrait inoubliable de l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, durant les première décennies du siècle.

Comédienne et dramaturge à succès — sa pièce de théâtre Goodnight Desdemona (Good morning Juliet) a remporté, entre autres, le prix du Gouverneur général –, Ann-Marie MacDonald possède à fond l’art des dialogues qui sonnent huste et des rebondissements spectaculaires. Son roman renferme la vie tout entière, de l’horreur à la douceur, de l’humour à la poésie, de l’opéra au jazz. Tantôt endiablé, tantôt lyrique, son écriture nous étonne et nous émeut sans fin.

Saga familiale, chronique sociale, ode à la passion et ;a tous les autres visages qu’emprunte l’amour, Un parfum de cèdre a valu à son auteur de nombreuses récompenses, dont le prix du Commonwealth du meilleur premier roman. Traduit en 14 langues, il a recueilli chaque fois un concert d’éloges. Dès les premières phrases, on comprend pourquoi.

Voici un livre qu’une amie m’a prêté… et que j’ai lu dans le cadre du Défi des auteurs canadiens… Si l’auteure est née en Allemagne, elle vit en Ontario maintenant et situe ce livre en Nouvelle Écosse… Alors j’ai pris le pari de voyager vers l’Est Canadien…

Autant avouer dès le départ que je ne suis pas tombée sous le charme du livre… L’atmosphère lourde, voire oppressante par moment, les sujets abordés, je ne sais pas dire exactement ce qui m’a dérangé… mais le résultat est là… J’ai eu un sentiment de malaise quasiment constant en lisant ce livre… que j’ai d’ailleurs commencé avant Noël !!! Pour vous dire !!!

Certains points resteront dans ma mémoire… Une vision de la Nouvelle-Écosse, au début du XXème siècle. L’alcoolisme, la contrebande… Une vision dérangeante de l’amour paternel…

Si de nombreux personnages sont particulièrement attachants, comme Kathleen bien sur et son destin tragique… je n’ai pas particulièrement apprécié l’enchainement de l’action, les rebondissements pas plus spectaculaires que ça (contrairement a ce qu’annonce la quatrième de couverture). Au contraire, il m’a semblé que l’on tombait un peu trop dans l’abus de malheurs…

En revanche, je ne peux que reconnaitre le talent de l’auteure pour décrire des tempéraments névrosés au possible et pour creer au moyen de non-dits et de sous-entendus une atmosphère noire et oppressante…