de Joseph O’Connor
Joe O’Connor, qui passe désormais pour l’un des trois ou quatre romanciers les plus sûrs de la nouvelle littérature irlandaise, a une manière bien à lui de dynamiter les apparences : à son service un mélange explosif de réalisme brutal, d’humour ravageur – et de compassion sans limites.
Tristan et Iseut à la mode irlandaise d’aujourd’hui. Elle habite New York, vient d’apprendre qu’elle a un cancer et décide de retourner dans l’île Verte où elle est née. Lui est flic à Dublin, un peu abîmé par la vie et par le whiskey, fatigué surtout de se battre contre la mafia locale qui a résolu, il le sait, de lui faire la peau. Ces deux êtres poussés à bout vont se retrouver tout au nord de l’Irlande, au petit port d’Inishowen : un lieu de beauté et de paix… où le sang coule aussi bien qu’ailleurs. La presse anglo- saxonne a applaudi ce roman, qu’elle a mis d’emblée sur le même plan que Desperados – l’autre maître-livre de Joe O’Connor.
Voici une histoire dans laquelle je suis rentrée très rapidement… En fait, il s’agit de 3 histoires menées en parallèle pendant un moment, puis deux fusionnent et sont rejointes par la dernière à la fin du livre…
Nous suivons en particulier Ellen et Martin, tous deux à vif, qui se rencontrent totalement par hasard à Dublin et se rendent ensemble dans le port de Inishowen. Ce voyage à deux leur permet de se découvrir l’un l’autre, de regarder en eux même aussi…
Les sujets m’ont beaucoup touché : la mort, la maladie, la perte d’un enfant, l’infidélité, le mal être des ados, la recherche des parents biologiques entre autres…. et le tout sur fond de ce mal être irlandais… Peut être un peu trop dense même !!!
En revanche, j’ai été totalement hermétique à une tranche du bouquin : le voyage en avion avec ce vieux pote !! Totalement inutile à mon goût, aucun apport à l’histoire, un peu vaudevillesque en plus ce qui n’allait pas du tout avec le reste… Ca arrive tout d’un coup, on en parle plus du tout après.. A se demander si c’est la même personne qui a écrit cette partie…
Je pense que je chercherai à lire un autre ouvrage de cet auteur… pour l’Irlande…