par Canales et Guarnido
Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s occuper d une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d’une star. Faust craint que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d autant plus pressante que Faust se sait atteint d un cancer. John accepte la mission et découvre peu à peu que Faust ne lui a pas tout dit. Il s’aperçoit qu’il est lui-même manipulé, mais décide tout de même de retrouver Sebastian pour comprendre les raisons de sa disparition. Il ne sait pas encore qu il va connaître son enquête la plus éprouvante, à plus d un égard.
Je me suis replongée avec délice dans ce bijou de série qu’est Blacksad et j’ai dévoré ce nouveau tome, qui s’était pas mal fait attendre !
Dans les bas-fonds de la Nouvelle Orléans, la musique cohabite avec la misère, le crime est partout, la discrimination, le racisme et la corruption font de ce monde un univers peu engageant. Mais c’est le monde dans lequel évolue Blacksad, fidèle à lui-même.
Je n’ai pas trouvé de choses profondément nouvelles dans ce tome, mais l’ambiance reste profonde, lourde, la musique est omniprésente et on croirait presque l’entendre encore cette fois-ci. Le dessin est superbe, les couleurs magnifiques, les personnages plein de mystères et inimitables.
J’ai trouvé ce nouvel opus superbe comme ses prédécesseurs. Et il semblerait que l’on n’ait pas besoin d’attendre aussi longtemps pour le tome 5 ? Ce serait extra !
Si vous ne l’avez pas encore fait, tentez l’expérience Blacksad, vous ne devriez pas regretter ♥♥♥