de Scott Westerfeld
Plusieurs années se seont écoulées depuis que la rebelle Tally a renversé le système des Uglies, des Pretties et des Specials. Débarrassé de ces castes, le monde connaît une véritable renaissance, sous le regard permanent de millions de caméras, La société n’est plus qu’une gigantesque émission de télé-réalité, La célébrité règne sur le monde.
Une chose pourtant n’a pas changé : les moins de seize ans ne sont pas censés se montrer en ville. Surtout quand on est une Extra comme Aya, une anonyme au rang facial ridicule, sa seule chance de s’arracher à la médiocrité : claquer sur le nouveau réseau une histoire inouïe et … dangereuse.
Et voilà. Quatrième tome de cette série fini 🙂
Je dois dire que j’abordais ce tome avec un peu de réticence, ayant été déçue de la fin du dernier.
J’aime beaucoup le thème de cette série et d’une manière générale j’ai trouvé qu’il aurait pu être exploité encore mieux qu’il ne l’a été…
Ceci dit, je suis agréablement surprise de Extras.
Nous ne sommes plus chez les Uglies, Pretties, etc… Ce monde-ci a été renversé par Tally Youngblood dans le dernier tome et nous sommes donc dans une ère post-pretties…
Si je sais que certains lecteurs ont regretté que ce ne soit plus les mêmes intervenants, je dois bien avouer que de mon côté, ça ne m’a pas dérangé.
L’ère post-pretties dans cette ville n’a pas vraiment arrangé les choses et c’est le royaume des médias sociaux, de la téléréalité et de la célébrité. J’ai été intéressée et interpellée par cette nouvelle société dans laquelle Aya suit son chemin et essaye de trouver sa place.
Son parcours intérieur est intéressant. Elle est prisonnière des coutumes et habitudes de cette société et cherche à tout prix à améliorer son rang. En parallèle, elle se pose la question de la légitimité de ce qu’elle fait, mais continue quand même, notamment par la pression de ses pairs. La rencontre avec Frizz et la sincérité obligée de ses propos l’oblige à se poser plus de questions encore. J’ai beaucoup aimé aussi Hiro, le frère de Aya.
J’ai vraiment apprécié les nouveux thèmes abordés dans ce volume. Cette économie de la célébrité est encore une fois un concept intéressant et qui nous parle beaucoup avec tous les médias qui nous entourent… Après qu’est-ce que je fais moi-même en parlant de ce livre, si ce n’est mettre ce modeste article en ligne en espérant qu’il sera un peu lu ? 😉
Alors oui, c’est le quatrième tome d’une trilogie… Il aurait pu faire l’objet d’une toute nouvelle série… Mais globalement, j’aime cette idée d’un Charybde en Scylla… On a cru améliorer les choses en sortant du Pretty-time et on se retrouve dans une autre sorte de folie… Tally est encore là, car elle fait figure de Sauveuse du Monde… Mais finalement, elle n’est pas d’une grande aide. Son personnage reste utile par ses actions dans le passé…
Définitvement un bon tome pour moi…
Mais arrêtons là quand même… Pas de cinquième s’il vous plait 🙂