Archive for the ‘Challenge – Partenariat – Lecture commune’ Category

Les Filles de Caleb

2 juin 2012

de Arlette Cousture

La trilogie consiste en: Le Chant du coq (1985), Le Cri de l’oie blanche (1986) et L’Abandon de la mésange(2003).

Tome 1: Le Chant du coq

Le roman s’ouvre alors qu’Emilie est sur le point d’avoir ses premiers mauvais jours et qu’elle tient tête à son père à propos de la place des femmes dans la maisonnée. On la retrouve à ses seize ans, alors qu’elle déménage à Saint-Tite où elle va enseigner pour les six prochaines années, non sans avoir à charmer le village et à imposer son autorité à des jeunes qui ont presque son âge. Pendant ce temps, quelques soupirants se pointent le nez et Émilie choisira… avec lequel elle vivra des hauts et des bas à cette époque où l’on n’accouchait pas à l’hôpital, mais parfois dans la neige; où l’on ne s’éclairait pas souvent avec une ampoule, mais le plus souvent à la chandelle; où la médecine était impuissante à guérir de la maladie sinon de la mort; où certaines filles choisissaient le couvent comme moyen de fuite; où c’est à l’hôtel que les hommes allaient boire.

Tome 2: Le cri de l’oie blanche

Dans ce deuxième volet de la trilogie Les Filles de Caleb, c’est la fille d’Émilie, Blanche Pronovost, qui nous entraîne sur les chemins aventureux de sa vie. Blanche rêve de médecine et si elle vient à Montréal au début des années trente afin d’y suivre un cours d’infirmière, c’est toutefois en Abitibi qu’elle ira pratiquer le métier qui la passionne. À La Sarre, dans son dispensaire « confortable et sans richesse », elle sera appelée à relever les défis les plus inattendus, parmi une population durement éprouvée. Dans la froideur de l’hiver abitibien, Blanche croisera un sourire irrésistible qui lui donnera à penser que « son hiver venait de fondre ». C’est celui d’un Franco-Manitobain au sens de l’humour irrésistible, Clovis Lauzé…

Tome 3: L’Abandon de la mésange

Le dernier volet de la trilogie Les Filles de Caleb nous transporte à l’hiver 1958, alors que Blanche franchit le cap de la cinquantaine, entourée de ses deux filles, Élise et Micheline. Avec elles, nous traversons les trépidantes années soixante, puis les turbulentes années soixante-dix, pour suivre leur destinée jusqu’en 1992. Si la « mésange » qu’est Élise vit à Montréal avec sa mère et sa sœur, c’est de campagne que rêve cette citadine. Un séjour chez des amis fermiers de son père, les Vandersmissen, pourrait bien lui permettre de réaliser son idéal, sans compter que là-bas, dans cette maison au joli balcon fleuri, l’attend le plus beau garçon qu’elle ait jamais vu…

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J’ai grandi en regardant la serie televisee diffusee sur France 3 le samedi soir dans les annees 80. J’ai decouvert qu’un 3eme volet de la serie avait ete publie en 2003, du coup, j’ai decide de lire la serie.

C’est plutot facile a lire et permet de voyager a travers l’histoire du Quebec rural et urbain.

L’orage

23 avril 2012

de Jacques Mercier

L'orage Jacques Mercier

Voici un petit livre électronique que j’ai gagné en participant au concours hebdomadaire de Vendredilecture. Comment ça, vous ne connaissez pas? Allez vite faire un tour sur leur site!

Je voulais aussi remercier les éditions onlit qui m’ont donc fait parvenir cet ouvrage.

C’est un bienheureux hasard, mais voilà que cette lecture parle de livres!!!

Un homme, Sylvain, fait le vide dans sa bibliothèque car il vient de découvrir les livres électroniques… Quelle drôle d’idée…. Personnellement, je ne pourrais jamais 😉

Enfin, nous voici donc en compagnie de ce vieil homme, qui repense à sa vie en même temps qu’il trie ses livres.

Le livre oscille d’un chapitre à l’autre entre cet homme Sylvain, et l’auteur, qui se questionne finalement sur ce qu’il est en train de créer, notamment sur son personnage.
C’est assez surprenant au départ, mais j’ai finalement plutôt aimé ce genre d’introspection 🙂

Pas d’action dans cet ouvrage, des réflexions en tous genres… Celles d’un homme vieillissant, d »un amoureux des livres, d’un créateur… des réflexions qu’on peut s’amuser à prolonger de façon personnelle….

Une belle et courte expérience… ma deuxième en matière de lecture électronique. Bizarre, je ne sais toujours pas si j’aime vraiment ça !

Et le défi des auteurs canadiens ??

28 mars 2012

Un petit point sur notre défi de lecture 🙂


Plusieurs participants ont déjà atteint le seuil minimal de leur niveau de défi. Il reste jusqu’au 1er juillet pour atteindre le seuil maximal pour ceux et celles qui le veulent !
C’est la personne qui sera allée la plus loin dans le niveau qui sera déclarée gagnante… et en cas d’égalité dans les chiffres, on ira voir qui a atteint le seuil mini en premier 🙂
Bonnes lectures et bonnes découvertes à tous !!!

Pour les résultats en date d’aujourd’hui, cliquez ici !

La vie épicée de Charlotte Lavigne : Piments de Cayenne et pouding chômeur

25 mars 2012

de Nathalie Roy

La vie épicée de charlotte lavigne nathalie roy

Charlotte Lavigne, 33 ans, recherchiste pour une émission de télé, est une jeune femme charmante, rarement parfaite, mais ô combien divertissante : célibataire, désespérément à la recherche du mari idéal, aimant profiter de la vie et… du solde disponible sur sa carte de crédit.

Et en attendant son tour devant les caméras, c’est dans sa cuisine qu’elle cherche à s’épanouir. Charlotte adore concocter de bons petits plats. Déterminée, ingénieuse et aventurière, elle est prête à tout pour séduire ses invités. Son but : réussir le souper parfait, mais encore faudrait-il qu’elle laisse de côté le vin et soit un peu moins gaffeuse…

À travers ses amours tumultueuses, ses amitiés fidèles, ses relations familiales particulières et ses tribulations au bureau, Charlotte navigue sur une mer parsemée de récifs. Côtoyer Charlotte et être invité à sa table, c’est un laisser-passer pour le plaisir, mais aussi pour l’imprévu… rien n’est jamais banal !

Chick-lit : ça faisait longtemps. J’ai pris ce livre parce que d’une part, c’est de la chick-lit québécoise et que je n’avais jamais essayé 😉 et ensuite parce que cette Charlotte a une passion pour la bouffe et la cuisine, donc je l’ai trouvé bien sympathique !!

Charlotte est donc québécoise, travaille dans le milieu de la télévision. Amoureuse de Maxime, elle est un vrai feu d’artifice pour ce diplomate français, tout ce qu’il y a de plus « jeune bourgeois branché ». Cet aspect du livre m’a amusé, je dois bien le dire. J’ai reconnu plusieurs traits caractérisant bien le choc culturel que Français et Québécois vivent en se fréquentant, que ce soit en amour ou en amitié. Avec l’exagération nécessaire au roman, bien entendu 🙂

Pour le reste, les personnages secondaires sont bien. Ugo est gentil, un peu trop facile à lire et effacé peut être. J’ai nettement préféré les personnages moins sympathiques, comme Justin et Roxane.

Au final, ce n’est pas une lecture qui me laissera un souvenir impérissable, mais j’ai quand même passé un bon moment sur la plage  à lire ce premier tome. Le second tome est dans ma Caisse A Lire… On verra bien comment le cas Charlotte Lavigne évolue 🙂

Paul au parc

3 mars 2012

de Michel Rabagliati

Paul au Parc Michel Rabagliati

Et pourquoi pas une petite bande dessinée dans mon défi ? Je n’ai pas pu résister au dernier de la série Paul, sorti il y a quelques mois déjà mais bon, je fermais les yeux aux rayons des BD dernièrement, jusqu’à samedi dernier 😀

Paul, j’en ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog, c’est une bande dessinée 100% québécoise, auteur, personnage, histoire, langage…

C’est une poésie et une douceur incroyables, de la tendresse dans les souvenirs, de la nostalgie par moment, de la tristesse… C’est une avalanche d’émotions à chaque lecture et pour chacun des tomes.

Chaque volume met en scène Paul dans un thème particulier. Nous l’avons suivi à Québec, en appartement et à la pêche, le voici au parc. Ce tome suit Paul, enfant. Il rêve dans le parc de son voisinage, et surtout découvre les joies du scoutisme, le tout sur fond de FLQ montant et des attentats ayant eu lieu dans les années 70. C’est aussi la découverte de la bande dessinée et de cet amour naissant, naitra une vocation pour Paul, alter égo papier de Rabagliati.

Avec une simplicité extrême dans le dessin et les dialogues, l’auteur nous touche, nous bouleverse et arrive dans la même page à nous faire sourire.

La mort est encore présente dans ce tome, une mort brutale, injuste, intolérable, mais traitée avec une grande sensibilité . Ce sont des souvenirs d’enfants, et la vie continue.

C’est un grand coup de cœur, comme toute cette série dont je ne me lasse pas. ♥♥♥

Ubik

22 février 2012

de Philip K Dick

Attention événement ! Géant et classique incontournable de la littérature américaine en général et de la science-fiction en particulier, constamment pillé par Hollywood depuis des années, Philip K. Dick avait rédigé lui-même un scénario d’adaptation cinématographique d’un de ses plus célèbres romans, Ubik. Ce document fascinant, où l’auteur réinvente sa propre œuvre avec des dialogues percutants et un humour grinçant, est introuvable et très recherché de nos jours en langue américaine. Pétillant d’intelligence et de vivacité, Ubik le scénario est d’une lecture formidablement captivante, intrigante, détonante : du concentré de Dick. Sa traduction en France marque la parution de l’ultime dickien de science-fiction dans notre pays. Philip K. Dick l’a rédigé en 1974 mais il ne fut jamais tourné : ce scénario d’Ubik existe et appartient désormais au monde du  » cinéma invisible « . Chaque lecteur peut en quelque sorte devenir, le temps de sa lecture, le spectateur de son propre cinéma mental

Je connaissais deux classiques de Philip K Dick, à savoir Minority Report et Blade Runner. Une lecture commune organisée par Lise au sein de Livraddict en hommage à un ami bloggeur, fan de SF et décédé il y a peu, m’a donné la motivation pour découvrir Ubik !

Lu en anglais car pas trouvable en francais dans mon coin de pays, j’ai eu un peu de mal, je dois bien l’avouer.

Voilà bien un livre qui n’est pas facile à résumer 🙂 Alors je parlerai plutôt de mes impressions et de mon ressenti à la lecture !

J’ai aimé l’atmosphère générale du livre. Nous sommes dans un monde bien étrange, peuplé d’anti-psys, de télépathes et autres pré-cog. Qui est qui ? Qui vit quoi ? L’auteur excelle à nous faire sentir en position instable. Sommes-nous vraiment où nous pensons être ? Qui est vivant, qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Le lecteur est en continuel questionnement par rapport à l’univers qui lui est présenté… Et si notre perception de la réalité et du temps nous trompait ?

On retrouve un certain nombre de thèmes qui sont visiblement très chers à l’auteur, car également présents dans Minority Report ou Blade Runner, comme la télépathie, la perception du futur ou l’ambivalence de certains personnages (et s’ils n’étaient pas ce que nous pensons qu’ils sont ?)

L’ensemble prend aux tripes et nous empêche de lâcher le livre. (Bon moi non seulement je ne le lâchais pas mais en plus je relisais plusieurs fois certaines phrases, parce que en vo, K.Dick a réussi à m’embrouiller souvent, mais alors vraiment vraiment souvent !)

Je le relirai un de ces jours… car ça me parait être ce genre d’ouvrage qui se révèle petit à petit au fur et à mesure des relectures 😉

Les détectives du temps: tome 4 – La potion du diable

20 février 2012

de Fabian Lenk

Kim, Léo et Julien ont entendu parler d’un élixir ancien qui rend invincible. Décidés à en percer le mystère, les enfants plongent au cœur du temps et se retrouvent en l’an 805, dans un monastère. La communauté est en émoi : un meurtre vient d’y être commis ! La victime possédait une étrange plante… que tous, même les plus érudits, affirment ne pas connaître Persuadés qu’elle sert à élaborer la fameuse potion, les détectives du temps s’engagent dans une enquête de tous les dangers…

Lecture et commentaire par Alexandre, 10 ans, dans le cadre du défi de lecture La zone -15

J’ai bien  aimé  ce  livre  parce qu’il  y avait beaucoup  d`aventures. c`était un  peu  facile.  Je  voudrais  bien  trouver un livre  pareil  mais  un  peux  plus  dur.

La plupart  du  temps  je  voulais  continuer  à  le  lire  parce que  je voulais  savoir ce  qui  allait  arriver après.

L’honneur de Sartine

8 février 2012

de Jean-François Parot

L'honneur de Sartine - Nicolas LeFloch - Jean Francois Parot

1780, la France en guerre aux côtés des Insurgents américains peine à financer les opérations maritimes contre l’Angleterre. Alors qu’il affronte la colère du peuple au cimetière des Innocents où les cadavres croulent dans les maisons, Nicolas Le Floch est appelé pour enquêter sur la mort suspecte d’un ancien contrôleur général de la marine.
Que dissimule cet apparent accident domestique ? Quels secrets divisent la famille de Ravillois ? Qu’a-t-on dérobé dans la chambre du défunt où se rencontrent tant d’étranges indices ? Pourquoi de précieux vases chinois disparaissent-ils? Que redoutent le roi, Sartine et Necker pour s’intéresser autant à l’affaire ? Dans cet imbroglio, quels rôles jouent financiers, traitants et l’ennemi anglais ?
De Versailles aux Porcherons, de la basse-geôle aux hôtels particuliers du nouveau Paris, le commissaire des Lumières et ses amis, anciens et nouveaux, se mettront en chasse, affrontant les embûches d’un dangereux adversaire aux multiples apparences avant un dénouement surprenant. Face aux périls, aux cabales et aux menaces de défaveur, cette neuvième enquête sera aussi l’occasion pour Nicolas Le Floch, acteur et témoin du siècle, d’un poignant retour sur lui-même.

Je suis une adepte des aventures de Nicolas Le Floch et je me suis encore une fois plongée avec délice dans une de ses enquêtes !

J’aime cette série pour de multiples raisons. La première étant que c’est une période de l’Histoire de France qui m’intéresse et que les enquêtes sont toutes des prétextes à découvrir des évènements, ayant réellement eu lieu, et ayant généralement eu une influence non négligeable sur l’Histoire… J’aime aussi, et ne le dirais jamais assez les découvertes culinaires que nous faisons en accompagnant Nicolas et son acolyte Bourdeau. Les descriptions des mets sont extraordinaires, tout y est présent, du contenant au contenu, des couleurs aux odeurs. On est quelques fois alléchés, souvent dégoutés, mais jamais laissés indifférents par la nourriture qui est comme un personnage récurrent de toute la série 🙂

J’apprécie aussi le fait que cette série avance dans le temps… 20 ans se sont écoulés depuis l’arrivée de Nicolas Le Floch à Paris, il a vieilli… mûri. Son entourage aussi.

Côté contexte historique, la Révolution est toute proche. Le Peuple parisien saisit toutes les occasions pour manifester son mécontentement. La tension est palpable. La passion de Le Floch pour la politique nous fait découvrir la situation sous un jour que ne nous présentent jamais les manuels scolaires. Le tout est réellement passionnant.

Les pérégrinations des personnages dans Paris et Versailles sont décrits avec force détails, de même que les vêtements (Le Floch est coquet dans son genre 😉 )

L’enquête quant à elle reste classique mais intéressante. Un certain document pourrait causer grand tord à Sartine et Nicolas fait tout en son pouvoir pour résoudre l’enquête sans nuire à l’honneur du Ministre de la Marine. Les descriptions détaillées des investigations de Le Floch et de Bourdeau, les compte rendus précis, les indices obtenus à coup d’informateurs diligents… le tout forme un ensemble  qui se lit extraordinairement bien.

Oui, je suis fan, et attends avec impatience de pouvoir lire le 10ème opus, sorti en ce début d’année 🙂

Le mur tome 1: La peste animale

6 février 2012

de Emma Clayton

Le mur Emma Clayton

Cinquante ans ont passé depuis la grande Peste animale. La Terre est divisée en deux par un gigantesque mur : d’un côté les humains en quarantaine, entassés dans d’immenses villes sinistres. De l’autre, les animaux féroces, susceptibles tomber malades à nouveau. Dans une de ces villes en béton, Mika, 12 ans, ne se remet pas de la disparition de sa sœur jumelle, Ellie. Tout le monde la croit morte et ses parents en ont fait le deuil. Seul Mika est persuadé qu’elle est toujours vivante. Doué de pouvoirs qu’il ne maîtrise pas encore, il ressent des choses que les autres ne voient pas et va se lancer à corps perdu à la recherche de sa sœur. Mais de l’autre côté du Mur, la vérité est loin d’être celle que l’on croit !

Lecture et commentaire par Camille, 12 ans, dans le cadre du défi de lecture La zone -15

J’ai lu un livre qui s’appelle Le Mur and je l’ai beaucoup aimé. C’est à propos d’une aventure entre deux jumeaux, frère et sœur. Un se fait enlever et ils doivent utiliser un lien spécial qu’il y a entre eux. J’aime beaucoup les livres d’aventures et Le Mur est l’un de mes préférés. Il y a une suite de Le Mur et je vais essayer de la trouver et j’ai très hâte. Au début je ne comprenais pas trop ce qui se passait mais après deux ou trois chapitres, je ne pouvais pas arrêter de lire… J’espère trouver bientôt la suite pour la lire le plus vite possible. J’espère bien que la suite va être aussi bonne que le premier livre, ou peut-être même meilleure !!!

Extras

30 janvier 2012

de Scott Westerfeld

Plusieurs années se seont écoulées depuis que la rebelle Tally a renversé le système des Uglies, des Pretties et des Specials. Débarrassé de ces castes, le monde connaît une véritable renaissance, sous le regard permanent de millions de caméras, La société n’est plus qu’une gigantesque émission de télé-réalité, La célébrité règne sur le monde.

Une chose pourtant n’a pas changé : les moins de seize ans ne sont pas censés se montrer en ville. Surtout quand on est une Extra comme Aya, une anonyme au rang facial ridicule, sa seule chance de s’arracher à la médiocrité : claquer sur le nouveau réseau une histoire inouïe et … dangereuse.

Et voilà. Quatrième tome de cette série fini 🙂

Je dois dire que j’abordais ce tome avec un peu de réticence, ayant été déçue de la fin du dernier.

J’aime beaucoup le thème de cette série et d’une manière générale j’ai trouvé qu’il aurait pu être exploité encore mieux qu’il ne l’a été…

Ceci dit, je suis agréablement surprise de Extras.

Nous ne sommes plus chez les Uglies, Pretties, etc… Ce monde-ci a été renversé par Tally Youngblood dans le dernier tome et nous sommes donc dans une ère post-pretties…

Si je sais que certains lecteurs ont regretté que ce ne soit plus les mêmes intervenants, je dois bien avouer que de mon côté, ça ne m’a pas dérangé.

L’ère post-pretties dans cette ville n’a pas vraiment arrangé les choses et c’est le royaume des médias sociaux, de la téléréalité et de la célébrité. J’ai été intéressée et interpellée par cette nouvelle société dans laquelle Aya suit son chemin et essaye de trouver sa place.

Son parcours intérieur est intéressant. Elle est prisonnière des coutumes et habitudes de cette société et cherche à tout prix à améliorer son rang. En parallèle, elle se pose la question de la légitimité de ce qu’elle fait, mais continue quand même, notamment par la pression de ses pairs. La rencontre avec  Frizz et la sincérité obligée de ses propos l’oblige à se poser plus de questions encore. J’ai beaucoup aimé aussi Hiro, le frère de Aya.

J’ai vraiment apprécié les nouveux thèmes abordés dans ce volume. Cette économie de la célébrité est encore une fois un concept intéressant et qui nous parle beaucoup avec tous les médias qui nous entourent… Après qu’est-ce que je fais moi-même en parlant de ce livre, si ce n’est mettre ce modeste article en ligne en espérant qu’il sera un peu lu ? 😉

Alors oui, c’est le quatrième tome d’une trilogie… Il aurait pu faire l’objet d’une toute nouvelle série… Mais globalement, j’aime cette idée d’un Charybde en Scylla… On a cru améliorer les choses en sortant du Pretty-time et on se retrouve dans une autre sorte de folie… Tally est encore là, car elle fait figure de Sauveuse du Monde… Mais finalement, elle n’est pas d’une grande aide. Son personnage reste utile par ses actions dans le passé…

Définitvement un bon tome pour moi…

Mais arrêtons là quand même… Pas de cinquième s’il vous plait 🙂