Archive for the ‘Science fiction’ Category

Silo

5 août 2015

De Hugh Howey

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Dans un futur postapocalyptique indéterminé, une communauté d’hommes et de femmes à organisé sa survie dans un silo souterrain géant. Du monde extérieur, devenu hostile, personne ne sait rien, sinon que l’atmosphère y est désormais irrespirable. Les images de mauvaise qualité relayées par d’antiques caméras, montrant un paysage de ruines et de dévastation balayé de vents violents et de noirs nuages, ne semblent laisser aucune place à l’illusion. Pourtant certains continuent d’espérer. Ces individus, dont l’optimisme pourrait s’avérer contagieux, représentent un danger potentiel. Leur punition est simple. Ils se voient accorder cela même à quoi ils aspirent: sortir.

Je suis tombée en arrêt à la librairie devant ce livre dont le résumé m’a paru alléchant tant il contenait des ingrédients de SF dont je raffole.

Première constatation, il se lit très très vite. Peut être même un peu trop. La SF, normalement, demande quand même un peu de réflexion.

Première partie, premier ‘héros’, on est intrigué, surpris un peu, intéressé sans aucun doute.
Seconde partie, second ‘heros’, okay, ça explique le sacrifice du premier… Belle promenade dans le silo, intéressante verticalité des choses. On aimerait plus de descriptions mais ce n’est que le début, patientons. Des personnages secondaires prometteurs, qu’on aimerait être plus détaillés.
Puis troisième partie, Juliette en premier plan. Des personnages intéressants autour d’elle mais toujours assez peu détaillés. Un méchant sans grande consistance. L’action devient de plus en plus prévisible. Le bannissement n’apporte rien d’imprévu et c’est dommage.
D’une manière générale, mon sentiment sur ce premier tome est que cette idée de silo est un peu gâchée et que ce monde cylindrique aurait pu être développé de manière bien plus spectaculaire. Même si la lecture est agréable, c’est plus une déception et un manque qui restent une fois fini ce livre. C’est vraiment dommage.

Les tomes suivants apporteront-ils ce qui m’a manqué dans celui-ci? Je l’espère mais sans grande conviction après quelques recherches sur le net. Mais tant pis, je me ferai ma propre idée.

Chroniques de la fin du monde : Au commencement

1 décembre 2012

de Susan Beth Pfeffer

Chroniques fin du monde

Enfin c’est le grand soir : l’astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L’impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s’est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle… L’électricité puis l’eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu’ils la connaissaient a disparu à jamais.

Comme c’est la fin du monde bientôt, et que ma grande fille a réclamé les deux tomes suivants pour Noël, je me suis plongée dans ce premier tome des Chroniques de la Fin du Monde. Comme à chaque fois que je prends un livre jeunesse, je l’ai lu avec la curiosité d’une maman d’ado, l’avidité d’une lectrice compulsive, l’intérêt de tout passionné de SF et fantastique et dans ce cas particulier peut être aussi à la recherche de techniques de survie ??? Bin quoi, c’est humain ! 😀 😀

Bon que vous dire sur ce livre… Vous l’aurez compris, il est question de bouleversements fondamentaux ! La Lune a été frappée par une météorite, c’était prévu, c’était supposé être un spectacle et c’est la fin du monde tel que nous le connaissons.

Tout ce volume est construit à la façon d’un journal intime d’adolescente. Miranda, 16 ans, vit avec sa mère et ses deux frères en Pennsylvanie. Et elle confie chaque soir ses pensées et sa vie à son journal. Y compris quand sa vie bascule.

Les points négatifs ? Toujours les mêmes qui reviennent dès qu’il s’agit de littérature jeunesse… Une certaine pauvreté du langage, trop de simplicité dans l’écriture (ou ici la traduction). Même si on l’excuse dans ce cas particulier car on est censé lire un journal intime.

Plusieurs choses assez intéressantes cependant… J’ai trouvé que l’atmosphère était particulièrement bien rendue par cet aspect journal. Les interventions de Miranda sont courtes ou longues dépendamment de ses journées. Décousues quand elle ne sait plus où elle en est, plus construites quand elle se sent rassurée ou confiante. Notre narratrice est une ado, dans toute sa splendeur… Le monde tourne autour de ses besoins. Je me suis demandée si ma grande avait réalisé l’égocentrisme qui règne dans la première partie du livre en particulier. La catastrophe la fait murir bien entendu et on réalise en la lisant que Miranda s’ouvre petit a petit aux autres, à sa famille surtout.

La survie est le but de toutes les activités.  La mère est effrayante par moment, tout son être est tendu vers la survie de ses enfants. Cette impression de but unique est plutôt bien rendue par le pseudo huis-clos. Tout se passe dans et autour de la maison de cette famille. Quelques expéditions vers la ville la plus proche, en cas de vraie nécessité mais globalement peu de nouvelles de ce qui se passe ailleurs, pas même chez les voisins. Plus rien n’est important en dehors de la survie des membres de la famille. J’ai lu par ci par là que certains lecteurs avaient été déçus par cet aspect, j’ai quant à moi trouvé qu’il participait au côté oppressant et inéluctable de la fin du monde. Les priorités changent, il n’est plus temps d’aider et de penser aux autres. Ça laisse à réfléchir…

Voilà, une lecture dans l’ensemble qui est agréable, intéressante mais ultra facile (une soirée m’aura suffit… et pas longue la soirée…). En tous cas, je ne suis pas surprise que cela ait plus à ma fille et elle devrait aimer les prochains tomes…

Sur ce, je vous quitte et je vais faire mes provisions de conserves 😉

Divergent

6 mars 2012

de Veronica Roth

Divergent Veronica Roth

In Beatrice Prior’s dystopian Chicago, society is divided into five factions, each dedicated to the cultivation of a particular virtue—Candor (the honest), Abnegation (the selfless), Dauntless (the brave), Amity (the peaceful), and Erudite (the intelligent). On an appointed day of every year, all sixteen-year-olds must select the faction to which they will devote the rest of their lives. For Beatrice, the decision is between staying with her family and being who she really is—she can’t have both. So she makes a choice that surprises everyone, including herself.

During the highly competitive initiation that follows, Beatrice renames herself Tris and struggles to determine who her friends really are—and where, exactly, a romance with a sometimes fascinating, sometimes infuriating boy fits into the life she’s chosen. But Tris also has a secret, one she’s kept hidden from everyone because she’s been warned it can mean death. And as she discovers a growing conflict that threatens to unravel her seemingly perfect society, she also learns that her secret might help her save those she loves . . . or it might destroy her.

Debut author Veronica Roth bursts onto the literary scene with the first book in the Divergent series—dystopian thrillers filled with electrifying decisions, heartbreaking betrayals, stunning consequences, and unexpected romance.

Voici une autre de ces séries de dystopie qui fleurissent ces derniers temps. Autant la mode des vampires ne me convient pas, autant la SF me va parfaitement.

Ma grande a lu ce livre en 3 jours (dont il faut retrancher le temps de l’école, des devoirs, des texts aux copines, des activités extrascolaires, des coups de fils…) et bon, voilà quoi… Je ne vais pas me cacher encore derrière elle. Je suis juste une fan de SF qui ne peut pas ne pas ouvrir un livre qui traine sur ce sujet 😛

Revenons à nos moutons, devrais-je dire nos agneaux ?? Car c’est encore une dystopie, et c’est encore jeunesse, désolée ! D’une jeune auteure en plus 🙂

L’histoire devient assez classique, au vu de ce qui sort ces temps ci sur le sujet. Une jeune fille Béatrice, ainsi que d’autres jeunes gens arrivés à l’âge fatidique de 16 ans (toujours cet âge qui revient partout partout) doit faire un choix qui décidera du reste de sa vie. Car dans ce monde, les gens sont séparés en 5 factions. Dans chacune de ces factions, les membres développent une qualité particulière, que ce soit la Sincérité, l’Altruisme, la Bienveillance, l’Instruction ou la Bravoure.

Elle se découvre une caractéristique particulière, qui la met dans une position dangereuse dans sa nouvelle faction mais peut aussi lui permettre de sauver sa famille et son Monde.

Ça semble familier ? Oui, hein ? Les thèmes différent, mais une jeune fille a encore le pouvoir de sauver le monde 😉

Pas grave, regardons tout ça de façon positive, l’histoire est encore une fois bien ficelée. Les personnages secondaires plutôt attachants et un peu plus développés que dans d’autres œuvres du même type.

Les actions s’enchainent, le récit ne faiblit pas. On sent venir le complot mais globalement , tout roule 😉

Alors mon avis d’adulte ? Un récit jeunesse sur le thème de la Dystopie… Clairement, l’auteur flirte avec un succès annoncé. La suite, « Insurgent » devrait pointer le bout de son nez au mois de mai, car bien sur la dystopie jeunesse ne se conte pas à l’unité, mais à grands coups de séries 😉

Mon avis de maman de jeunes lecteurs ? Encore une de ces fictions qui donnent le gout de lire à ma fille… Un peu plus d’émois dans celui-ci, mais elle n’a pas trop relevé quand elle m’a parlé de sa lecture… Elle a de toutes façons adoré…

Encore deux ou trois séries de ce type, et elle sera mure pour de la vraie SF 😉

Ubik

22 février 2012

de Philip K Dick

Attention événement ! Géant et classique incontournable de la littérature américaine en général et de la science-fiction en particulier, constamment pillé par Hollywood depuis des années, Philip K. Dick avait rédigé lui-même un scénario d’adaptation cinématographique d’un de ses plus célèbres romans, Ubik. Ce document fascinant, où l’auteur réinvente sa propre œuvre avec des dialogues percutants et un humour grinçant, est introuvable et très recherché de nos jours en langue américaine. Pétillant d’intelligence et de vivacité, Ubik le scénario est d’une lecture formidablement captivante, intrigante, détonante : du concentré de Dick. Sa traduction en France marque la parution de l’ultime dickien de science-fiction dans notre pays. Philip K. Dick l’a rédigé en 1974 mais il ne fut jamais tourné : ce scénario d’Ubik existe et appartient désormais au monde du  » cinéma invisible « . Chaque lecteur peut en quelque sorte devenir, le temps de sa lecture, le spectateur de son propre cinéma mental

Je connaissais deux classiques de Philip K Dick, à savoir Minority Report et Blade Runner. Une lecture commune organisée par Lise au sein de Livraddict en hommage à un ami bloggeur, fan de SF et décédé il y a peu, m’a donné la motivation pour découvrir Ubik !

Lu en anglais car pas trouvable en francais dans mon coin de pays, j’ai eu un peu de mal, je dois bien l’avouer.

Voilà bien un livre qui n’est pas facile à résumer 🙂 Alors je parlerai plutôt de mes impressions et de mon ressenti à la lecture !

J’ai aimé l’atmosphère générale du livre. Nous sommes dans un monde bien étrange, peuplé d’anti-psys, de télépathes et autres pré-cog. Qui est qui ? Qui vit quoi ? L’auteur excelle à nous faire sentir en position instable. Sommes-nous vraiment où nous pensons être ? Qui est vivant, qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Le lecteur est en continuel questionnement par rapport à l’univers qui lui est présenté… Et si notre perception de la réalité et du temps nous trompait ?

On retrouve un certain nombre de thèmes qui sont visiblement très chers à l’auteur, car également présents dans Minority Report ou Blade Runner, comme la télépathie, la perception du futur ou l’ambivalence de certains personnages (et s’ils n’étaient pas ce que nous pensons qu’ils sont ?)

L’ensemble prend aux tripes et nous empêche de lâcher le livre. (Bon moi non seulement je ne le lâchais pas mais en plus je relisais plusieurs fois certaines phrases, parce que en vo, K.Dick a réussi à m’embrouiller souvent, mais alors vraiment vraiment souvent !)

Je le relirai un de ces jours… car ça me parait être ce genre d’ouvrage qui se révèle petit à petit au fur et à mesure des relectures 😉

Les détectives du temps: tome 4 – La potion du diable

20 février 2012

de Fabian Lenk

Kim, Léo et Julien ont entendu parler d’un élixir ancien qui rend invincible. Décidés à en percer le mystère, les enfants plongent au cœur du temps et se retrouvent en l’an 805, dans un monastère. La communauté est en émoi : un meurtre vient d’y être commis ! La victime possédait une étrange plante… que tous, même les plus érudits, affirment ne pas connaître Persuadés qu’elle sert à élaborer la fameuse potion, les détectives du temps s’engagent dans une enquête de tous les dangers…

Lecture et commentaire par Alexandre, 10 ans, dans le cadre du défi de lecture La zone -15

J’ai bien  aimé  ce  livre  parce qu’il  y avait beaucoup  d`aventures. c`était un  peu  facile.  Je  voudrais  bien  trouver un livre  pareil  mais  un  peux  plus  dur.

La plupart  du  temps  je  voulais  continuer  à  le  lire  parce que  je voulais  savoir ce  qui  allait  arriver après.

Extras

30 janvier 2012

de Scott Westerfeld

Plusieurs années se seont écoulées depuis que la rebelle Tally a renversé le système des Uglies, des Pretties et des Specials. Débarrassé de ces castes, le monde connaît une véritable renaissance, sous le regard permanent de millions de caméras, La société n’est plus qu’une gigantesque émission de télé-réalité, La célébrité règne sur le monde.

Une chose pourtant n’a pas changé : les moins de seize ans ne sont pas censés se montrer en ville. Surtout quand on est une Extra comme Aya, une anonyme au rang facial ridicule, sa seule chance de s’arracher à la médiocrité : claquer sur le nouveau réseau une histoire inouïe et … dangereuse.

Et voilà. Quatrième tome de cette série fini 🙂

Je dois dire que j’abordais ce tome avec un peu de réticence, ayant été déçue de la fin du dernier.

J’aime beaucoup le thème de cette série et d’une manière générale j’ai trouvé qu’il aurait pu être exploité encore mieux qu’il ne l’a été…

Ceci dit, je suis agréablement surprise de Extras.

Nous ne sommes plus chez les Uglies, Pretties, etc… Ce monde-ci a été renversé par Tally Youngblood dans le dernier tome et nous sommes donc dans une ère post-pretties…

Si je sais que certains lecteurs ont regretté que ce ne soit plus les mêmes intervenants, je dois bien avouer que de mon côté, ça ne m’a pas dérangé.

L’ère post-pretties dans cette ville n’a pas vraiment arrangé les choses et c’est le royaume des médias sociaux, de la téléréalité et de la célébrité. J’ai été intéressée et interpellée par cette nouvelle société dans laquelle Aya suit son chemin et essaye de trouver sa place.

Son parcours intérieur est intéressant. Elle est prisonnière des coutumes et habitudes de cette société et cherche à tout prix à améliorer son rang. En parallèle, elle se pose la question de la légitimité de ce qu’elle fait, mais continue quand même, notamment par la pression de ses pairs. La rencontre avec  Frizz et la sincérité obligée de ses propos l’oblige à se poser plus de questions encore. J’ai beaucoup aimé aussi Hiro, le frère de Aya.

J’ai vraiment apprécié les nouveux thèmes abordés dans ce volume. Cette économie de la célébrité est encore une fois un concept intéressant et qui nous parle beaucoup avec tous les médias qui nous entourent… Après qu’est-ce que je fais moi-même en parlant de ce livre, si ce n’est mettre ce modeste article en ligne en espérant qu’il sera un peu lu ? 😉

Alors oui, c’est le quatrième tome d’une trilogie… Il aurait pu faire l’objet d’une toute nouvelle série… Mais globalement, j’aime cette idée d’un Charybde en Scylla… On a cru améliorer les choses en sortant du Pretty-time et on se retrouve dans une autre sorte de folie… Tally est encore là, car elle fait figure de Sauveuse du Monde… Mais finalement, elle n’est pas d’une grande aide. Son personnage reste utile par ses actions dans le passé…

Définitvement un bon tome pour moi…

Mais arrêtons là quand même… Pas de cinquième s’il vous plait 🙂

Specials

27 décembre 2011

de Scott Westerfeld

Uglies serie 3 Specials Scott Westerfeld

Tally thought they were a rumor, but now she’s one of them. A Special. A super-amped fighting machine, engineered to keep the uglies down and the pretties stupid.

But maybe being perfectly programmed with strength and focus isn’t better than anything else she’s ever known. Tally still has memories of something else.

Still, it’s easy to tune that out – until she’s offered a chance to stamp out the rebels of the New Smoke permanently. It all comes down to one last choice: listen to that tiny , faint heartbeat, or carry out the mission she’s programmed to complete. Either way, Tally’s world will never be the same.

Voici que je referme ce troisième volet des aventures de Tally Youngblood que je vais définir comme mon premier livre dans le cadre d’un Challenge Dystopie…Une excuse de plus pour rester dans ce thème 😉

Après Uglies et Pretties, Tally est devenue Special. Les « Specials », on les a découvert dans les deux premiers tomes qui nous les avaient présenté comme une sorte d’évolution cruelle des Pretties. On les découvre en réalité bien plus évolués physiquement, leurs corps ayant été optimisés pour la survie et l’action. Quant à leur esprit, il est acéré, vif, sans remords et sans état d’âme.

Mais notre Tally n’est pas comme tout le monde. Si elle a pu se « deprettyser » toute seule (haha, pourquoi je n’inventerais pas un mot moi aussi :D), pourra-t-elle en faire de même en tant que Special ?

Que dire de ce tome. Il est mordant, cruel assez souvent. Il suit encore une logique assez proche des deux autres,ce qui m’a déçu, mais il garde un esprit particulier malgré tout ce qui maintient un intérêt non négligeable à la lecture, d’autant que le rythme est plutôt très soutenu !

Tally est un personnage très attachant. Son « amie » Shay m’a cassé les pieds au plus haut point, mais n’est-ce pas le but de l’auteur ?

Je regrette plusieurs choses malgré tout. D’une part que les personnages autres que Tally n’aient pas été un peu plus fouillés. Notamment David et sa mère, ainsi que le docteur Cable. D’autre part que ce monde incroyable qui nous a été dévoilé ne soit pas développé un peu plus. La cité de Diego, le monde des Rusties, la réserve, l’origine de ces Specials et leur raison d’être, les vrais dirigeants,etc… On reste dans de la lecture facile : action – action – action… alors que de nombreux thèmes très intéressants ont été levés dès le premier tome. C’est dommage.

Quant au dénouement du dernier chapitre… je ne le trouve pas du tout, mais alors pas du tout intéressant… tout cuit… quasi ridicule !

Bref, comme vous l’aurez compris, je finis ma lecture un peu déçue… C’est une série qui enthousiasmera ma fille, j’en suis certaine.  Je me suis moi-même prise au jeu mais ai eu trop d’attentes. Je finirai quand même la série… Mais plus calmement 🙂

Pretties

17 décembre 2011

de Scott Westerfeld

In Tally’s world, your 16th birthday brings an operation that turns you from a repellant Ugly into a stunningly attractive Pretty, and catapults you into a high-tech paradise where your only job is having a really good time. Just before her birthday, Tally discovered that turning Pretty comes with a terrible price. She vowed to accept the operation, but with the understanding that her friends on the outside would rescue her, and let her be the guinea pig for the experimental and highly dangerous cure they’re developing.

But in the second book of the Uglies series, Tally’s Pretty. And everything’s changed. The new, Pretty Tally is totally happy right where she is. She doesn’t think she needs any kind of cure at all. When someone from her Ugly life shows up with a message, Tally has a hard time listening. Did she really promise to give all this up? Is she bound by a promise she made when she was a different person? If there is anything left of the old Tally, how will she fight her way out to keep her word and help her friends?

Ce second tome du monde de Tally Youngblood, que j’avais découvert dans Uglies, se lit aussi vite que le premier. Nous avons quitté Tally sur le chemin de son opération pour devenir Pretties. La voici donc devenue jolie, selon les critères de ce monde bien particulier.

On découvre l’univers des Pretties, qui n’était qu’évoqué dans le premier tome. Un univers de plaisir et d’insouciance, au moins pour ces New Pretties. Ici, tout est Bogus ou Bubbly. L’objectif étant bien entendu d’être le plus bubbly possible. Si cette répétition à outrance m’a un peu saoulé, j’ai également trouvé qu’elle caricaturait pas mal l’univers ado qui se concentre souvent sur quelques mots à la mode. Je me souviens de ceux de mon époque (qui sont complètement « has been » maintenant hihi), et je vois bien que maintenant, ma grande fille suit le même chemin.

Tally n’a pas perdu tous ses souvenirs, sent confusément que certaines choses lui échappent. Il apparaît évident très rapidement qu’elle n’est pas juste jolie et sans cervelle comme la plupart… Une part d’elle-même attend plus, remet en cause beaucoup de ce qui l’entoure et se rebelle, à petite échelle seulement au début, mais n’accepte pas l’ordre établi.

Quand un de ses anciens complices de Smoke lui donne deux comprimés et une lettre qu’elle s’est écrite à elle-même quand elle était encore Uglies, elle décide de partager ce remède avec son ami Zane, lui aussi Pretty, et plutôt bubbly.

Si toute la première partie du livre met en scène un décor nouveau, Pretty Town… la suite ressemble un peu trop à la structure du premier tome. Une bande de Pretties décide de fuir la ville avec Tally et Zane pour trouver New Smoke. Il s’ensuit un parcours de Tally, séparée des autres au cours de l’évasion, pour retrouver David et les les rebelles.

J’ai bien aimé son passage dans la réserve… dont je ne parlerais pas plus pour ne pas trop en révéler. Disons que celà laissait entrevoir un peu plus de choses de ce monde étrange.

Quant à la suite et fin du livre. Bien trop semblable au premier tome encore une fois. Sans qu’elle s’en doute, encore une fois, Tally a conduit les Specials tout droit vers New Smoke. Les rebelles doivent fuir et l’on sait ce qui attend la jeune fille.

Sans être un copié-collé du tome 1, j’ai regretté que ce tome ne propose pas un peu plus de découverte du monde dystopique des Uglies, Rusties, Pretties,etc… Il me semble qu’il y avait beaucoup de matières pour éblouir le lecteur, et que l’auteur a choisi la solution facile, sous-estimant un peu nos lecteurs ados.

Ça n’en reste pas moins une bonne lecture, super facile en anglais et un univers décalé très intéressant. Affaire à suivre avec Specials.

Métro 2033

5 décembre 2011

de Dmitry Glukhovsky

2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inha­bitable, est désor­mais livrée à des monstruo­sités mutantes. Moscou est une ville aban­don­née. Les survi­vants se sont réfu­giés dans les pro­fon­deurs du métro­politain, où ils ont tant bien que mal orga­nisé des micro­sociétés de la pénurie.Dans ce monde réduit à des stations en déli­quescence reliées par des tunnels où rôdent les dan­gers les plus insolites, le jeune Artyom entre­prend une mission qui pour­rait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l’attendent.

Première lecture d’un roman russe moderne, hormis les classiques, et j’ai adoré cette brique! La description du monde souterrain post-apocalyptique, des différentes sociétés qui se sont créées dans les stations du métro moscovite m’a littéralement transportée dans un autre monde.

J’ai par contre été profondément déçu de la fin, comme si elle avait été précipitée et écrite à la hâte, dommage. Mais la lecture de ce roman reste tout de même un excellent souvenir.

Uglies

26 novembre 2011

de Scott Westerfeld

Tally is about to turn sixteen, and she can’t wait. In just a few weeks she’ll have the operation that will turn her from a repellent ugly into a stunningly attractive pretty. Ans as a pretty, she’ll be catapulted into a high-tech paradise where her only job is to have fun.

But Tally’s new friend Shay isn’t sure she wants to become a pretty. When Shay runs away, Tally learns about a whole new side of the pretty world – and it isn’t very pretty. The authorities offer Tally a choice: find her friend and turn her in, or never turn pretty at all. Tally’s choice will change her world forever…

Et oui, voilà que je récidive encore dans la littérature ado 🙂 Mais bon mon dernier essai ayant été pas mal concluant avec Hunger Games, je me suis dit que je devais tenter cette série dont j’ai entendu beaucoup de bien !

Je dois aussi ajouter que c’est encore une série de Science Fiction, encore une dystopie genre Le meilleur des Mondes… et que j’aime beaucoup ce genre… Ça aide 😉

Bref, cette série met en scène un monde bien simple au moins en apparence… Quand vous naissez, vous êtes un Little (un petit)… jusqu’à vos 12 ans, et là, vous déménagez dans un internat et dans une autre ville, car vous êtes devenus un Ugly (un moche)… et vous le resterez jusqu’à vos 16 ans… Mais le jour de vos 16 ans sera l’apothéose, car vous subirez l’Opération qui vous rendra Pretty (je vous le traduis ??)  et vous serez beaux et insouciants pour le reste de votre vie !

Voilci le décor de cet univers de rêve…

Sauf que on apprend que certains ne deviennent jamais Pretty, parce qu’ils ne le veulent pas et ceux-là, ils s’enfuient. On les appellent les Smokies (parce qu’ils habitent la Smoke, un endroit protégée par une épaisse fumée). Et bien sur dans les Pretties, il y en a qui sont moins insouciants que les autres, et ils cherchent à se débarasser des Smokies…

Tally fait donc partie de ces Uglies qui vont devenir très bientôt Pretties et elle a hâte. Mais suite à la fuite de son amie Shay, une division spéciale lui fait du chantage et l’oblige à rechercher le refuge de ces rebelles pour les mettre enfin sous le contrôle des Pretties.

Ce premier tome la suit dans son attente insouciante du jour de ses 16 ans, sa découverte un peu brutale de la face cachée et bien moins attractive de son univers, sa recherche de la Fumée et sa découverte de l’univers de ces rebelles qui refusent l’opération et vivent « en vrai ».

On suit ensuite la destruction de ce village et la tentative des survivants de recréer une nouvelle Fumée.

Un livre qui se lit vraiment facilement et est assez fascinant pour tout dire. Bien sûr que nous sommes dans une vision futuriste et dérangée… Mais ce dictat de la beauté est assez facile à assimiler, même si poussé dans des extrêmes littéraires 🙂

Le début est très calme mais j’ai apprécié que l’auteur prenne le temps de placer le décor et l’ambiance. Le personnage de Tally est intéressant et évolue bien. Les personnages secondaires sont plutôt prometteurs pour la suite… car bien sûr il y a une suite 😉

Lu en anglais, je l’ai trouvé quand même un peu simpliste… On a du Ugly et du Pretty à tout bout de champ. Il me semble qu’il y a moyen de ne pas faire tant de répétition… Mais bon, je garde à l’esprit que c’est un roman jeunesse.

Il n’en reste pas moins un livre avec un thème intéressant, quelques sujets de réflexion pour nos jeunes, de l’aventure et du suspens…

Que demander de plus 🙂