Archive for novembre 2010

Sang d’encre

29 novembre 2010

de Cornelia Funke

Sang d'encre  Cornelia Funke

Meggie et ses parents savourent leurs retrouvailles lorsque Farid apporte une nouvelle bouleversante: prêt à tout pour revoir les fées et sa famille, Doigt de Poussière a regagné le Monde d’encre, ignorant qu’un grand danger l’attend. Farid et Meggie décident de partir à sa recherche. C’est le début d’un voyage incroyable.., et terrifiant. Le deuxième tome d’une magnifique trilogie fantastique par l’un des plus célèbres auteurs contemporains pour la jeunesse.

J’ai enfin fini le second tome de cette sage du Monde d’Encre…

Je ne suis pas tout à fait capable de dire pourquoi je suis mitigée. Le thème m’enthousiasme… Les livres omniprésents, des conteurs capables de faire apparaitre nos héros dans notre monde ou capables de nous transporter dans une histoire, oui. j’avoue, j’adore…

Tout est peut être un peu trop confus, pas assez établi… Je ne sais pas. J’attendais beaucoup et je n’en ai pas eu autant que j’attendais…

Il est fort probable que je ne sois plus capable d’apprécier autant la littérature jeunesse qu’avant.. Peut être ai-je du mal avec les héros « enfants », mais ce livre là met en scène justement plusieurs adultes.

A la différence d’autres livres jeunesse, j’ai apprécié la construction des phrases, ou tout au moins la traduction… Ce ne sont pas des suites un peu enfantines de phrases trop simples et peu élaborées… Les descritpions sont fortes, lourdes de détails parfois mais justement, c’était pour moi un point positif… Nous sommes dans un monde où les mots ont tant d’importance…

Alors, voilà… drôle d’article, n’est-ce pas ? Je ne suis pas enthousiasmée, alors que je pensais adorer.. Je lirai certainement le dernier tome, mais pas plus pressée que ça de me le procurer.

C’était un livre et surtout un thème plein de promesses pour moi… mais je n’ai pas accroché à 100%…

En revanche, je le sais, je le sens… ma fille va adorer… Et finalement, c’est de la littérature jeunesse, donc c’est le principal…

A change in altitude

23 novembre 2010

de Anita Shreve

A change in Attitude Anita Shreve

Margaret and Patrick have been married just a few months when they set off on what they hope will be a great adventure – a year living in Kenya. Margaret quickly realizes there is a great deal she doesn’t know about the complex mores of her new home, and about her own husband.

A British couple invites the newlyweds to join on a climbing expedition to Mount Kenya, and they eagerly agree. But during their harrowing ascent, a horrific accident occurs. In the aftermath of the tragedy, Margaret struggles to understand what happened on the mountain and how these events have transformed her and her marriage, perhaps forever.

« A Change in Altitude » est le dernier roman d’Anita Shreve, paru en septembre 2009. Il n’a pas encore été traduit en français.

Les critiques trouvées sur internet sont majoritairement très négatives. J’ai pourtant été séduite par l’histoire et le contexte et voulu lui donner une chance. Résultat : j’ai beaucoup aime le style lent et précis de cette histoire. Elle se passe au Kenya dans les années ’70. Je ne sais pas si c’est d’avoir vu « Out of Africa » qui a inspiré les images dans ma tête ou bien juste les descriptions d’Anita Shreve. Les émotions, elles, viennent directement du choix des mots et du rythme des phrases.

Margaret et son mari embarquent dans l’aventure de l’ascension du Mont Kenya avec deux autres couples expats. Lors de l’ascension une effroyable tragédie met fin a cette aventure et bouleverse la vie des participants et tout particulièrement le couple de Margaret et Patrick.

Ce qui suit est la longue et lente recherche de Margaret pour redonner un sens à sa vie, retrouver une vie active en tant que photographe pour un journal local et essayer de sauver son couple.
Aux côtés de Margaret j’ai ressenti : la chaleur, la poussière, la beauté de certains paysages, l’abomination du système politique, l’horreur de la pauvreté extrême, l’étonnement devant certains comportements si « British » comparés à la mentalité nord-américaine, les différentes étapes de l’ascension et les difficultés dues à l’altitude. Mais aussi le questionnement très personnel sur sa vie de jeune mariée « expat suiveuse » au Kenya.

Et la fin de l’histoire ?

Je ne veux pas la dévoiler, mais je rejoins les critiques négatives sur cette fin bien trop abrupte. Pour la première fois depuis que j’ai le souvenir de lire j’ai eu l’impression qu’ils manquaient des pages ! Le livre comprenant encore plusieurs pages, j’ai lu la fin d’un chapitre sure de trouver la suite à la page suivante… Quelle déception pour ce livre qui m’a pourtant si bien plu.

La cage de Londres

18 novembre 2010

de Jean-Pierre Guillet

Il y a un peu plus d’un siècle avait lieu la première invasion de la Terre par les Martiens. Malgré leur supériorité technologique écrasante, les envahisseurs, terrassés par une bactérie, avaient alors perdu la guerre.
Mais quelque temps après ce cuisant échec, les Martiens avaient récidivé et, mieux préparés cette fois, ils avaient vaincu. Depuis lors, les « Maîtres » ont parqué les humains dans de gigantesques enclos et les élèvent comme du cheptel. Car les Martiens se nourrissent de leur sang !
Dans la cage de Londres, George, un mâle qui en est à son premier prélèvement sanguin, noue une étrange relation avec un jeune Maître. Et ce qu’il découvre au fil des semaines ne correspond guère à ce qu’on lui a enseigné : se pourrait-il que les Maîtres n’aient pas toujours été les protecteurs des humains ?

Tout comme le bouquin tiré de ma chronique précédente celui-ci est aussi publié aux Éditions A LIRE mais cette fois-ci, il ne se passe pas à notre époque mais dans un futur apocalyptique…

Comme le montre l’illustration de la couverture, le monde est envahi d’êtres venus d’une autre planète que la nôtre et ces êtres ne sont autres que les Martiens de La Guerre des Mondes d’ H.-G. Wells! J’ignorais que ce mythe de la littérature avait eu une suite, sinon je l’aurai lu depuis longtemps! Je ne vais pas paraphraser le résumé de la quatrième de couverture, que je cite plus haut et qui est issu du site de la maison d’édition, je dirai juste que ce livre de 235 pages était bien trop court et je vous laisse vous plonger dedans.

J’ai l’avantage d’avoir à la maison un passionné de science-fiction et de littérature fantastique, ce qui fait que je peux diversifier mes lectures et passer d’un époque à une autre, en ce moment je lis un roman se passant sous François Ier par exemple.

En allant sur le site de la maison d’édition, vous pourrez lire des extraits du livre, bonne découverte et si  vous le lisez n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.

Du nouveau pour le défi des Auteurs Canadiens…

18 novembre 2010

Bonjour explorateurs intrépides,

j’ai une belle nouvelle qui ravira beaucoup d’entre vous et motivera tout le monde à partir à l’aventure…
Le Groupe Librex, maison d’édition québécoise, a eu vent de ce défi et l’a trouvé intéressant. Elle propose de faire gagner des livres aux premiers d’entre vous qui auront remporté leur défi…

Le principe sera le suivant.
Un gagnant par niveau…

    Etienne Brûlé : le premier qui aura atteint et chroniqué les 10 livres recevra 4 livres de la part de Groupe Librex. 

    Samuel de Champlain : le premier à remporter ce défi, donc à avoir lu et chroniqué les 6 livres requis pour ce niveau recevra 2 livres.

    Jacques Cartier : le premier qui aura lu et chroniqué deux livres  pour ce niveau recevra 1 livre.

    Touriste : Le premier touriste fier de l’être recevra… un souvenir de ma part 😉

Les livres seront à choisir dans une liste qui sera fournie par courriel au « gagnant » au moment venu !

A vous de jouer maintenant… quant à moi, j’y fonce 😉

L’ancêtre programmé

16 novembre 2010

par Anne Ploy & Loic Malnati

L'ancêtre programmé - 1 - Le temps de l'éveil

l"ancêtre programmé - 2 - Le temps de la conscience

L'ancêtre programmé - 3 - Le temps du jugement

L'ancêtre programmé - 4 - Le temps du savoir

L'ancêtre programmé - 5 - Révélation

Relecture de cette série… que j’aime bien car elle sort de l’ordinaire…

Elle s’inscrit dans une grande fresque, avec les séries Fides et le Silence de la Terre. C »est de la science fiction d’anticipation. Nous sommes dans un monde réaliste mais très noir. La religion en particulier et ses excès en prend pour son grade

J’aime bien les dessins, les couleurs sont belles. L’histoire est originale. Ce n’est pas la BD du siècle mais elle nous fait passer un bon moment.

A mon avis, maintenant que j’ai tout relu d’un coup… Je trouve les deux autres séries meilleures…

Une fêlure au flanc du monde

12 novembre 2010

de Éric Gauthier

L’instrument du magicien, c’est le monde entier. Le monde a sa propre musique, mais on peut en influencer la mélodie, et c’est là que la sensibilité est essentielle. N’importe qui peut recopier un carré magique en espérant que ça marche, mais pour réussir un sort, il faut être sensible aux nuances du monde qui nous entoure, et ce, avant, pendant et après l’exécution d’un rituel.

Ce premier roman d’un auteur et conteur québécois m’a dérouté au début de ma lecture mais m’a finalement fasciné et j’avais du mal à le lâcher pour faire autre chose!

Les quelques 500 pages et plus de ce roman moderne et urbain, mélange la magie, le surnaturel, la religion et  la vie quotidienne du jeune Malick. Cet oiseau de nuit de Montréal, grande ville urbaine et agitée, doit se réfugier dans la petite ville de son enfance où il se retrouve confronté à  ses souvenirs, ses anciens amours et amis et à un groupe qui fait tout pour ne pas être pris pour une secte.

Plusieurs histoires s’entremêlent au fil des pages et peuvent facilement dérouter, mais au final, ce livre tout à la fois roman policier et ouvrage de science-fiction, qui en temps normal n’aurait fait pas partie de mes lectures privilégiées (les romans historiques) m’a énormément plu et je le conseille sans hésiter.

Aussi, si vous ne faites pas partie de la francophonie canadienne et que vous craignez que certains mots ou expressions typiquement québécois ne vous déroutent, n’hésitez pas à utiliser un moteur de recherche qui sera votre meilleur allié!

source de l’image et du résumé Éditions A LIRE, site où vous pouvez feuilleter ce livre.

Elle s’appelait Sarah

11 novembre 2010

de Tatiana de Rosnay

Elle s'appelait Sarah Tatiana de Rosnay

Lorsque la police française fait irruption dans leur appartement en pleine nuit, Sarah enferme son petit frère dans un placard et emporte la clé, persuadée qu’elle reviendra le libérer très vite. Mais elle fait partie des milliers de juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. Soixante ans plus tard, Julia Jarmond, journaliste d’investigation, retrouve sa trace. Dès lors, le visage de la petite fille ne la quitte plus. Contre l’avis de son mari – dont la famille cache un terrible secret –, elle veut à tout prix savoir ce qu’il lui est arrivé. La petite Sarah a-t-elle survécu ? Vit-elle peut-être encore ?

Dans ce magnifique roman, Tatiana de Rosnay évoque avec une intense émotion l’une des pages les plus sombres de l’histoire de la France et contribue à sa manière au devoir de mémoire.

Ce livre est maintenant un film paru tout dernièrement en France. Le livre est un hit dans plusieurs bookclubs en Amérique. Je vous suggère de le lire, ce fut une merveilleuse aventure livresque pour moi et sciemment je ne vous en livre pas plus de détails.

 

 

 

 

 

Mémoire trouble

10 novembre 2010

de Lisa Unger

Mémoire trouble - Lisa Unger

Cette femme qui fait ses courses s’appelle Annie Powers. Pour l’état-civil, elle est mariée, bien intégrée à la communauté, mère d’une charmante petite fille. Cette femme qui fait ses courses s’appelait Ophelia Mardi. De cette existence-là, l’oubli n’a pas tout effacé. Les crises de panique chroniques, sa phobie de l’eau sont les vestiges d’un passé que personne ne soupçonne : un beau-père serial killer, une cavale meurtrière avec le fils de ce dernier, lui-même passablement dérangé, son changement d’identité… Aujourd’hui, Ophelia est morte en elle. Pourtant, il suffira d’un rien pour la ressusciter. Une silhouette sur la plage, un détective privé, et, peu à peu, la mémoire lui revient. Mémoire trouble, fragmentée, mensongère… Et lorsque des fantômes prennent d’assaut sa nouvelle vie, Annie ne peut compter sur personne d’autre qu’elle-même. Mais sait-elle vraiment qui elle est ?

Wouhaou ! J’ai été littéralement bluffée par ce bouquin.

Je découvre cette auteure et je suis entrée dans son jeu avec facilité, me suis passionnée pour Ophélia/Annie, une héroïne attachante et atypique.

Toute la construction est faite pour déstabiliser le lecteur.

Annie est la narratrice et parle à la première personne. Ses souvenirs en tant qu’Ophélia sont eux évoqués par bribes et arrivent sans qu’on soit prévenu. Par moment, nous suivons aussi un enquêteur véreux mais attachant, Harry.

Le livre nous balance dans plusieurs époques. Le présent d’Annie, maman d’une petite fille pleine de vie, marié à un homme aimant, et malgré ce tableau idyllique, pourquoi tant de tension, pourquoi tant de malaise? Le passé d’Ophélia, jeune fille mal-aimée, en souffrance, élevée par une mère instable, manipulée comme un jouet…  Mais qui est gentil, mais qui est méchant… Qui veut aider Annie, qui lui souhaite du mal ? Impossible de le savoir ou d’en être tout à fait certain. Tout balance, oscille, et nous fait douter de tout, nous empêche d’être sûrs de la suite, sûrs de la vérité… C’est implacable et fait de main de maître !

Je ne veux pas en dire plus de peur de donner des indices… Pour faire court, j’ai été extrêmement impressionnée et vais de ce pas partir dans « Cours ma jolie ». Je suis bien contente d’avoir fait cette découverte !

Les chants de la Terre lointaine

7 novembre 2010

de Arthur C Clarke

Les chants de la Terre lointaine arthur C Clarke

La Terre se meurt et les derniers représentants de l’espèce humaine prennent place à bord du Magellan pour un voyage de plusieurs centaines d’années. Au cours d’une escale sur une planète-océan colonisée longtemps auparavant par des vaisseaux-semeurs, l’équipage du Magellan rencontre des humains pour qui la Terre n’est déjà plus qu’un lointain souvenir, une légende.

Une fois encore, la magie de Arthur C. Clarke aura opéré. J’ai quitté la Terre proche de la destruction, à bord du vaisseau Magellan, j’étais pleine d’espoir pour l’humanité qui part s’installer ailleurs dans l’univers. Avant de rejoindre Sagan 2, ma destination finale, j’ai fait escale sur Thalassa, planète « semée » il y a 700 ans par un des premiers vaisseaux à quitter la Terre. J’y ai rencontré ses habitants, des descendants des Terriens. Nous nous sommes observés, nous les Terriens, eux les Lassans, si proches et si différents, curieux les uns des autres, un peu jaloux des fois, mais la plupart du temps réunis par nos origines. Nous nous sommes appréciés… puis je suis repartie… pour mon dernier voyage, le temps d’un sommeil de 300 ans…

Je ne sais plus où j’ai lu une description de ce livre parlant d’une fable… Avec le côté poétique, nostalgique que j’apporte à la notion de fable, oui, c’est tout à fait ça !

Je regrette de ne pas pouvoir suivre ces derniers survivants de la Terre dans leur destination finale, de ne pas connaitre le futur de Sagan 2… je regrette aussi de ne pas avoir pu rester sur Thalassa, pour observer l’évolution de ces autres « terriens ».

Arthur Clarke sous-entend des pans de leurs histoires respectives, nous laisse en attente d’une suite, du futur de tous ces personnages ou tout au moins de ces deux planètes… Il y avait tant de matière pour une suite… Mais il a préféré nous laisser faire, avec nos propres imaginations… Qu’à celà ne tienne, je relève le défi et m’en vais rêver de terraformation de Sagan 2, de nouvelles terres immergées sur Thalassa, et de la célèbre bataille des Scorps…

La croute cassée

4 novembre 2010

de Mariève Desjardins

La croute cassée mariève Desjardins

Vous êtes un étudiant dont l’estomac est aussi vide que le compte en banque. Votre budget est serré, mais vous voulez remplir votre garde-manger autrement qu’avec des boîtes de Kraft Dinner. Vous n’avez jamais appris grand chose de votre mère côté cuisine. Fraîchement célibataire, vous réalisez en catastrophe que le boss des chaudrons, c’était l’autre moitié de votre couple. Vous maniez très bien l’ouvre-boîte et le micro-ondes, mais vous avez encore du mal à faire la différence entre le poêle et le frigo (deux sont carrés et possèdent une porte, non ?). Vous êtes un gourmet que la simple idée d’épépiner une tomate vous épuise pour un bon deux semaines. Vous aimez la bonne bouffe sans trop raffoler des factures astronomiques au resto.Avec La croûte cassée, nous vous proposons 60 recettes à la fois économiques, archi-simples (limite inratable !) et savoureuses, toutes passées plusieurs fois à la casserole et testées sur des amis qui nous adressent encore la parole. Certaines recettes sont aussi la gracieuseté de jeunes chefs cool et branchés. Tous ces plats sont adaptés aux situations du quotidien : réconforter lors des blues de novembre, mener une opération de charme, concocter un festin après un simple détour au dépanneur, faire face à des fins de mois difficiles ou encore manger comme un roi en moins de 20 minutes top chrono.

Alors, ce livre est un peu élitiste (oui, oui) car il ne s’adresse qu’aux Québécois ou aux Canadiens français. Pourquoi? C’est vrai ça, pourquoi après tout. Une fois les températures de four adaptées en Celsius et certains aliments remplacés ou importés, restera plus qu’à comprendre les blagues! 🙂
Bon, ce livre est tout sauf élitiste. Pourquoi? Parce qu’il s’adresse à ceux et celles qui aiment casser un bonne croûte, qui sont un peu cassés (fauchés), d’où le titre. Mais qui aiment rigoler.
Il s’agit donc d’un livre de recettes, remplis d’idées repas originales (côtelettes au ketchup ou spread au tofu) ou plus traditionnelles (gratin de choux-fleur ou couscous presque royal). Bon, quoi de neuf sous le grill? Des livres de recettes il en sort presque autant que de prix littéraires.
Et bien, de 1, ces recettes sont adaptées pour ne pas nous coûter la peau des fesses, de 2, elles sont présentées pour nous donner envie de les faire, de 3, les illustrations et la mise en page sont agréables au regard, et de 4, surtout, surtout, il est truffé de réflexions des auteures Mariève Desjardins et Marie-Michelle Garon (la soeur de ma copine…et oui, un peu de name dropping) qui donnent envie de devenir leur amie et les inviter à souper! Allez, un petit exemple : « Concoctez un souper et chauffez l’appart en même temps : un deux en un exceptionnel! », pour le boeuf mijoté, « Servez avec l’air exténué de celui qui en a trop fait et vous aurez du succès dans votre entreprise (comme dit le biscuit chinois) » pour la salade ce chèvre chaud, « Pour ceux qui ont été sevré trop jeunes, passez au robot-culinaire, ça donne la texture de la purée pour bébé » pour la compote de fruits. Je garde les autres pour moi…na.
En extra, les épices de base, les must have du cuisinier cassé, le minima du garde-manger et comment garder ses aliments frais sans qu’ils ne deviennent vos animaux de compagnie.
C’est une mine ce livre je vous dis!
À offrir à Neveu qui vient d’aménager, Fifille qui fait toujours la même soupe au bouillon clair, Fiston qui flambe sa pension (que vous lui octroyez généreusement) en resto rapides…ou simplement pour vous, parce que le méritez bien!