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Le pont dans la vase

6 septembre 2010

par Sylvain Chomet & Chevillard

Le pont dans la vase - Tome 1 - L'anguille - Chevillard ChometLe pont dans la vase - Tome 2 - Orlandus - Chomet ChevillardLe pont dans la vase - Tome 3 - Malocchio - Chomet ChevillardLe pont dans la vase 4 - Barthélémy - Chomet Chevillard 

Je suis tombée sous le charme de cette série, sortie en 1993 pour le premier tome.

Encore une fois, la collection Grafica de Glénat.

Imaginez un pont et, tout autour de ce pont, de la vase… Et comme on ne navigue pas sur de la vase, ceux qui veulent connaître le bout de l’horizon construisent d’autres ponts, comme une gigantesque toile d’araignée dont on ne connaît ni la fin, ni le commencement. Dans ce monde fantastique, Camille Park cherche qui se cache derrière l’horizon…

Le dessin est très pur avec des personnes très typés, les couleurs sont douces et donnent une ambiance incroyable à l’histoire… Quant au scénario, il est à la fois poétique, enchanteur et magique…

Le monde dans lequel nous évoluons est un monde où tout ou presque a disparu… dans la vase… Que s’est-il passé pour en arriver là ? La société vit sous une sorte de dictature pseudo-religieuse, et les scientifiques sont devenus des personnages grotesques dont l’unique but est de redécouvrir l’utilité des objets qui sont extraits de la vase.

L’héroïne, Camille, se déguise en jeune homme pour avoir le droit d’aller étudier… et cherche à comprendre… vraiment…

Une pure merveille….

J’aime la relire et je ne le pourrais plus tout de suite puisque deux des 4 tomes font partie des bandes dessinées âbimées dans mon dégât des eaux… 😦

La maison aux esprits

15 juin 2010

de Isabel Allende

La maison aux esprits Isabel Allende

Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s’y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes. Isabel Allende a quitté le Chili après le coup d’État militaire. La Maison aux esprits, son premier roman, tantôt enchanteur, tantôt mordant, est à inscrire parmi les révélations de la littérature latino-américaine d’aujourd’hui. Il est traduit dans une dizaine de pays et a obtenu le prix du Grand Roman d’évasion 1984.

Voilà, c’est fait… Ce livre, je voulais le lire depuis… une éternité. Drôles d’impression en réalité. J’ai eu du mal à vraiment entrer dans l’histoire. Tout en ayant du mal aussi à me détacher du livre… En fait, je crois que je n’avais aucune sympathie pour Esteban, le personnage principal du roman et que ça a beaucoup joué…

La construction a un petit brin d’originalité… En effet, si le style est la plupart du temps descriptif et que l’on observe Esteban, Clara et tout leur entourage de l’extérieur… Par moment, Esteban parle, et nous avons donc son point de vue pour quelques paragraphes. C’est surprenant, mais pas inintéressant.

Résumer l’histoire de cette saga sud-américaine est tout à fait impossible. Nous nous trouvons dans un pays sud-américain, qui n’est pas nommé… Esteban, jeune homme pauvre, est amoureux de Rosa (splendide jeune fille aux cheveux verts et à la peau aux reflets bleutés… je dois dire que je ne comprends pas trop l’utilité de cette apparence…) Pour pouvoir l’épouser, il part travailler dans les mines d’or, mais Rosa meurt avant qu’il ne revienne. Il repart alors, s’installe dans la propriété familiale à la campagne, qu’il restaure et remet sur les rails, jusqu’à en tirer une fortune confortable. De caractère exécrable, il mène son entreprise d’une main de fer et abusive.

Jusqu’au jour où il repart en ville pour épouser Clara, la jeune sœur de Rosa, elle-aussi bien particulière…

Nous suivons donc l’histoire de cette famille, où trois enfants naitront, puis une petite-fille. Tour en suivant également l’évolution politique et sociale du pays, la misère.

Il m’a fallu un temps fou pour réellement m’intéresser au contenu. En fait, c’ assez étonnant parce que jamais ne s’est vraiment posé la question d’abandonner ce livre. Oui, je voulais savoir ce qui allait se passer, mais je n’avais pas d’intérêt réel pour aucun des personnages… Jusqu’au tremblement de terre… et à partir de là, mon intérêt a été relancé…

Suivre les femmes, Clara, Blanca et Alba, s’est révélé plus à mon goût… Mais la lecture en aura quand même été fastidieuse. J’ai fait des pauses incroyables entre deux chapitres… tout en ne pouvant pas vraiment m’empêcher de revenir, curieuse, vers le livre… Mais que cela aura été long !!!!

Ma conclusion… Que dire… Ce n’est définitivement pas un coup de cœur, mais je ne peux pas dire non plus que j’ai détesté, car ce n’est absolument pas vrai. J’aurai juste eu un mal incroyable à le lire… et faites moi confiance, c’est suffisamment rare pour être noté !!! J’ai un autre livre de cette auteure dans ma PAL, mais là, je vais faire une pause… Même écrire ces quelques lignes a été fastidieux !!!

Quelle étrange expérience de lecture !!!