de James Flint
Programmeur dans un complexe militaire britannique, Cooper James se voit remettre une boîte métallique : elle contient peut-être les cendres de son père, qui a abandonné sa famille des années plus tôt. Cooper part alors sur les traces du défunt, un artiste bohème… Étonnante synthèse du Cryptonomicon, du Monde selon Garp et du Pendule de Foucault, Électrons libres est un récit aux multiples facettes, bourré d’auto dérision, qui pose de vraies questions sur la technologie et le nucléaire. Magistral !
J’ai pris ce livre, pensant acheter une histoire de suspens, polar scientifique… un truc de ce genre… Oups… faudrait peut être que j’ouvre un peu plus les yeux quand je farfouille sur internet ou à la librairie !!!
Qu’à cela ne tienne ! Le livre m’avait attiré, je l’ai lu… en plusieurs fois et avec énormément de difficulté. Et on peut dire que la rédaction de ces impressions aura été tout aussi difficile que la lecture, puisque j’ai commencé le brouillon de cet article… il y a 1 mois !!!
Pourtant l’histoire est sympa… Cooper est un gars complètement décalé, blessé par son passé, plutôt fragile et drôle (quand il veut), très pénible et irritant (même quand il ne voudrait pas), bref un parfait anti-héros…
Il travaille dans un complexe top secret lié à l’armement nucléaire et reçoit un jour une urne contenant les cendres de son père. Son passé remonte alors à la surface et plus que ça, car son père semble « connu ». Par ailleurs, la livraison des cendres sur son poste de travail met la pagaille dans sa vie professionnelle, il se retrouve « en disponibilité »…
Cooper part alors sur les traces de son père, c’est l’occasion de beaucoup de réflexions sur son père, la famille, l’absence, la science, le nucléaire, l’art…
Il y a beaucoup d’humour dans ce livre, mais je ne dirai pas qu’il se lit facilement. J’ai eu un peu de mal (ça, c’est la version politiquement correcte) à rentrer dedans… c’est relativement lent, avec beaucoup de flashbacks au fur et à mesure de ses rencontres… Les personnages sont compliqués, ce qui en général les rend plutôt intéressants. Ici, oui, ils sont intéressants mais il faut vraiment s’accrocher…
C’était définitivement une très bonne idée de bouquin, mais la trame proposée par Flint est un peu trop plate. L’auteur aura peut être voulu passer un peu trop de messages en même temps pour moi… Certaines disgressions étaient de trop pour moi, et j’ai fini par passer les pages !
Je ne regrette pas de m’être accrochée mais honnêtement, je ne garderai pas ce livre en mémoire bien longtemps. Et il ne mérite certainement pas le « Magistral! » de l’éditeur…
Tant pis… 😦