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Le fantôme de Baker street

7 juillet 2010

de Fabrice Bourland

Le fantôme de Baker street Fabrice Bourland

Londres, 1932. Depuis que la municipalité a attribué à la maison du major Hipwood le n° 221 à Baker Street, le salon du premier étage semble hanté. S’agit-il d’un esprit, comme le prétendent certains ? Existe-t-il un lien entre ces manifestations et la série de crimes qui ensanglante Whitechapel et les beaux quartiers du West End ? Motivée par un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l’écrivain, sollicite l’aide de deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney. Lors d’une séance de spiritisme organisée à Baker Street, ces derniers découvrent avec effarement l’identité du fantôme. Et quand ils comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis par Jack l’Eventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray, nos jeunes enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu’ils ne sont pas près d’oublier. Un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés !

Baker Street dans un titre et Cath s’approche toujours. Faut s’y faire… Je ne changerai pas 😉

Encore une fois, comme dans le cas de Bob Garcia, j’ai aussi acheté ce livre parce qu’il était écrit par un Français… Pas de chauvinerie, non, juste une envie de voir ce que Fabrice Bourland allait nous proposer sur les traces de Conan Doyle.

La trame est très intéressante. Deux jeunes américains, se lançant comme détectives. Un duo complémentaire, dont l’un, Singleton, se fait le rapporteur, à la manière de Watson.  J’ai beaucoup aimé les personnages principaux, Andrew Singleton et James Trelawney, même si Trelawney n’est pas encore très défini.

Sherlock Holmes apparaît comme fantôme cette fois-ci et c’est un rôle qui lui va pas si mal que ça… J’ai aimé cette sorte d’hommage à mon détective préféré, ainsi que les apparitions (assez succintes) des plus méchants Méchants de la littérature victorienne. L’idée de ce livre est assez innovante et ne manque pas d’attraits !

Le rythme du livre est assez irrégulier à mon avis. Le début est un peu lent, puis les évènements s’enchainent mieux et rendent l’intrigue attractive. Mais la fin en revanche me laisse un peu sur ma fin. Trop « facile » peut être et pas assez de suspens… Il me semble que sur la base d’une idée aussi prometteuse, nous aurions pû être un peu plus gâtés… 😦

Malgré cette impression en demi-teinte, ce couple d’enquêteurs m’a plu, et je pense que je suivrai la suite de cette série avec le tome suivant « Les portes du sommeil » assez prochainement…

Duel en enfer – Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur

8 juin 2010

de Bob Garcia

Duel en enfer Sherlock Holmes contre Jack l'Eventreur Bob Garcia

 

Londres, été 1888. Sous le poids d’une chaleur suffocante, la ville est saisie d’horreur par les premiers meurtres de celui qu’on nommera bientôt  » Jack l’Eventreur « . Pourtant, aucune des enquêtes du célèbre Sherlock Holmes ne mentionne la plus fameuse affaire criminelle qui ait agité ses contemporains. Bien des années plus tard, le docteur Watson confie à son éditeur le journal de l’investigation qu’il mena aux côtés du détective sur l’insaisissable tueur en série. Une terrible plongée dans l’enfer des bas-fonds londoniens, sur les pas du meurtrier le plus sanguinaire et le plus énigmatique que l’Angleterre ait connu.

J’adore Sherlock Holmes… Je n’ai fait aucun article ici parce que mes lectures de Conan Doyle remontent à bien plus longtemps et que je n’en ai pas relu dernièrement, mais je suis une addict.

Alors tomber sur la blogosphère sur ce livre m’a tenté, enfin, je devrais plutôt dire « fait craquer » immédiatement, parce qu’il n’a pas dû s’écouler plus de 24 heures entre la lecture du premier article sur Garcia et l’achat du livre… lol

Quant à la lecture… J’ai sauté à pieds joints dans le Londres victorien décrit par Garcia et je trouve franchement qu’il a su recréer l’atmosphère que j’ai toujours aimée dans les Conan Doyle. J’ai eu beaucoup de plaisir à suivre Watson que j’ai trouvé plutôt très fidèle pour le côté « assistant détective » et en revanche surprenant dans le côté « époux torturé » (aspect que je n’ai pas forcément trouvé vital pour l’histoire mais qui n’a pas non plus pris une si grande importance dans le livre).

Et  Sherlock Holmes ? Toujours aussi fou, génialement fou ou follement génial… alternant des périodes de mutisme ou d’enfermement et les moments d’activités frénétiques. Il ne m’a pas déçu, bien au contraire !

Le seul point qui m’aura un peu interpellé dans ce récit : les descriptions un peu crues ou scabreuses qui n’ajoutent rien à l’intrigue et qui, pour le coup, sont bien éloignées de la plume et de l’esprit de Conan Doyle…

Le dénouement est inattendu mais vraiment intéressant, digne de Sherlock !

Enfin, j’ai beaucoup aimé la postface de l’auteur qui permet de faire la part des choses entre la fiction et la réalité.